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Critique de argali


Ayant déjà lu, il y a quelques années, cette première nouvelle écrite par Conan Doyle en 1891, j'ai donc pris le risque de la lecture en version originale.

« La ligue des roux » et « Les hêtres rouges » complètent ce recueil. Je m'engage à les lire quand j'aurais un peu plus de temps.

Bien qu'un peu rouillée, et donc lente, j'ai pris plaisir à cette lecture. La proximité de la version française étant un plus indéniable pour palier les trous de mémoire de mon vocabulaire.

Irène Adler, ex chanteuse d'opéra et aventurière, possède une photo compromettante du futur roi de Bohême et d'elle-même. Or, celui-ci devant se marier prochainement, il demande à Sherlock de récupérer cette photo afin de sauver son mariage et de se préserver du scandale. Par un subterfuge qu'il croit bien pensé, Sherlock Holmes parvient à trouver où elle conserve cette fameuse photo.

La nouvelle commence ainsi « To Sherlock Holmes she is always the woman.” Quelque peu misogyne, Sherlock considère cependant Irène Adler comme supérieure. Belle, intelligente, roublarde, elle a tout pour lui plaire et lui plait d'ailleurs beaucoup. Peu d'action dans cette nouvelle, par rapport à d'autres, mais un jeu de cache-cache entre Irène et Sherlock, un jeu de rôles où chacun tente de dominer l'autre par sa finesse et son intelligence car jamais, et c'est là le génie de Conan Doyle, ils ne se présenteront l'un à l'autre. Ce que j'aime dans cette nouvelle, c'est qu'on y entrevoit le côté humain de Sherlock. Il a des sentiments ! Je n'irai pas jusqu'à dire qu'on le sent amoureux ici, mais admiratif oui. Il semble avoir trouvé son maitre.

Entre cette première nouvelle et la dernière des aventures de Sherlock Holmes, trente-cinq années s'écouleront. Et même si son père spirituel a été lassé plus d'une fois de ce fils envahissant, cent-vingt-cinq ans plus tard il est toujours aussi populaire et moderne. Il suffit de voir les nombreux films et séries qui s'inspirent plus ou moins bien de ses aventures.
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