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Critique de snybril


Bienvenue dans les landes froides du Devonshire et les intrigues policières de Sherlock Holmes dans l'Angleterre Victorienne. Dans cet univers feutré de luxe, Sir Conan Doyle conte la légende du chien des Baskerville. Je n'avais lu aucun des romans de Sherlock Holmes et pour cause il sont très peu nombreux, la plupart des aventures du détective et l'enchainement magistral de ses déductions étant plus à leur places dans des nouvelles. Il y a quelques mois j'avais lu une reprise du célèbre personnage avec l'affaire du secrétaire Italien qui m'avait passablement déçu. L'original est souvent réputé meilleur que la copie, et puis je voulais me débarrasser de ce goût amer de la trahison dans la bouche. J'ai donc investi dans ce court roman.
Ai-je trouvé mon salut avec ce livre, pas vraiment. Bien entendu on retrouve la patte de Conan Doyle génial précurseur du roman policier. Mais on sent que l'auteur s'essouffle qu'il reprend à contrecoeur son personnage pour satisfaire ses lecteurs. Et comme je le pensais, le support du roman est bien trop long pour que le lecteur soit époustouflé par l'esprit de synthèse du célèbre détective. On trouve donc un compromis étrange du roman d'aventure en suivant les pérégrinations du docteur Watson tandis que son compagnon est retenu à Londres pour d'autres affaires. Et lorsque le détective intervient, c'est pour commenter la difficulté de l'enquête. Ses déductions sont le plus souvent hasardeuses, elles ont perdu l'étincelle de génie qui les caractérisait dans mon souvenir. Ca se laisse lire, c'est même très bien écrit mais quelle amère déception de voir cette idole de mes lectures adolescente rabaissé ainsi.
Et pourtant l'intrigue était prometteuse, une malédiction ancestrale s'acharne sur la noble famille des Baskerville, un chien issu des enfers qui hante les paysages mystérieux des landes du Devonshire. Face au surnaturel, le rationnel Sherlock Holmes mène l'enquête. Sur le papier ça sonne bien, mais en pratique c'est décevant. le mystère se dissipe en quelques pages, sans que le lecteur soit invité à affuter ses propres déductions. L'enquête se résout enfin dans une scène d'action assez déplacée. Pour une fois, ce n'est pas le cerveau qui triomphe mais les bras armés de revolver. C'est pour le moins frustrant.
Il est impératif que je retrouve les romans de mon enfances, c'est nouvelles qui m'avait passionné afin de découvrir si Conan Doyle s'est véritablement égaré ou bien si c'est moi qui ai vieilli en embellissant un souvenir trompeur.
Lien : http://oiseauchanteur.blogsp..
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