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Critique de CocciClelia


Je remercie l'auteure Evelyne Dresse et les Editions Glyphe de m'avoir envoyé ce Sp dédicacé. C'est le troisième livre d'Evelyne Dresse que je lis, et c'est pour l'instant mon préféré. le style est toujours aussi agréable et fluide. Les descriptions travaillées, on sent encore plus dans ce livre ci la touche artistique.
Evelyne Dress est peintre avant d'être auteure, et j'ai été heureuse de retrouver la nature même de l'artiste dans les mots et les sensations.
L'histoire nous emmène à la découverte d'une toute jeune femme, originaire de Nîmes entre 1914 et 1927. Mais le voyage ne va pas se limiter à Nîmes, il y aura Paris, les Etats Unis et la Turquie au programme. Au travers de tous ces voyages la femme et l'artiste peintre va grandis, murir, souffrir, découvrir le vrai sens du mot Amour, le vrai sens de sa peinture.
Rebecca, l'héroïne va d'abord être attirée par l'amour et le mariage tel un papillon par la lumière y voyant la liberté au bout du tunnel, elle sera profondément atteinte par la mort de son fiancé lors de la première guerre.
Le second mirage amoureux, sera de confondre passion et amour, et de ne pas comprendre la réelle vision du partenaire, profondément égoïste et narcissique. Au fil de l'histoire elle va peindre, et sa passion pour la peinture va se nourrir de ses peines, et prendre la première place, devenir elle même la vraie passion. de simple exutoire elle va devenir nourriture de l'âme.
En laissant enfin s'exprimer sa peinture, elle va aller à la recherche d'elle même, et de sa maturité. Elle va surtout comprendre que l'amour est une communion de deux êtres, qui parlent le même langage, comme le peintre et sa toile. Confiance, communication, maturité, amour et peinture sont les grands thèmes de ce livre que j'ai beaucoup aimé. Un livre dépaysant, inspirant et de belles rencontres pour l'héroïne comme Pierre Matisse, Gershwin et Khalil Gibran qui lui livrera la clé par cette phrase " c'est en soi que l'on porte ses propres enfermements".
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