Tous les matins sont tristes
Et les nuits sans espoir
La lumière ne rassure
Pas davantage que le soir
J’ai peur d’être quelqu’un
Peur de n’être personne
J’ai peur de mourir
Peur de ne pas mourir
J’aimerais qu’on se promène dans ce journal comme dans une forêt : incertain d’y trouver, selon les pages et les bosquets, un champignon rare, une fleur affriolante. J’aimerais que sa lecture ressemble à une flânerie parfois rayonnante, parfois banale. Et que l’on hésite à cueillir, sur le bord du chemin tel ou tel pétale vénéneux
Avec mon corps
Je dis des choses
Que je ne dis pas
Avec des mots
L’idée demeure tentante de s’abîmer soi-même pour prouver à la nature que, contrairement à ce qu’elle s’imaginait, elle ne décidera pas de tout.
𝕌𝕟 𝕝𝕖𝕥𝕥𝕣𝕖
J’ai passé un bon moment avec toi ¹
J’espère te revoir prochainement ²
Si le temps nous le permet ³
J’ai oublié ce que je voulais dire ⁴
Tu as vu comme il fait beau ⁵
Je te laisse tranquille ⁶
À bientôt ⁷
Je t’embrasse ⁸
1. Je t’aime
2. Que fais-tu ce soir ?
3. Si ton temps nous le permet
4. Je t’aime
5. Les dieux sont d’accord
6. Écris-moi au plus tôt
7. Je t’en supplie
8. Je t’aime
"Le beau de la religion est la croyance, le laid de la religion est la règle."
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Cette si jolie phrase de Breton : L'amour, c'est quand on rencontre quelqu'un qui vous donne de vos nouvelles.
Page 277
une lectrice anonyme : En lisant ton livre, j'ai eu envie d'aimer un garçon dans les yeux d'un garçon.
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Arthur Dreyfus
Nous avons tous des comptes à régler avec nos parents. Ce n'est pas pour cela que nous ne les aimons pas, que nous les méprisons : au contraire, c'est ce miracle-là qui permet à la vie d'avancer, et aux humains de se construire, de se redéfinir.
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...son corps flasque d'entrée-plat-dessert.
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