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Critique de Davalian


Les surprises seront nombreuses à la lecture de la louve de France et celles-ci ne ménageront pas le lecteur et ne seront pas forcément de son goût ! Nous voilà prévenus !

Après un volume entièrement consacré à la conquête du pouvoir faite par Philippe V, nous pouvions nous attendre à un roman consacré à ce monarque que l'on pouvait pressentir comme plein d'un potentiel qui manquait jusque-là à son frère… hélas ce ne sera pas le cas.

Le sort de Philippe portes closes sera ici très rapidement expédié : et hop le tour est joué en un résumé qui n'en est pas vraiment un mais qui nous laissera sur notre faim. Comme ose-t-on passer ainsi cinq années sous silence ?! La déception (ou la colère) sera brève.

Le roman offre d'autres surprises bien plus agréables : le propos est ici un peu plus long que de coutume laissant davantage de place et donc plusieurs parties. Nous allons également quitter le royaume de France et même lorsque le lecteur y sera, le voilà prêt à suivre d'autres personnages.
Vous l'aurez compris, il s'agit ici de la cour d'Angleterre dont il va être question : Roger Mortimer, la reine Isabelle, leur rencontre, leur révolte et tout ce qu'elle entraîne et puis bien sûr les suites qui trouvent ici un développement des plus inattendus avec un changement de point de vue narratif très intéressant.

Si vous n'appréciez guère la culture anglaise, il faudra ici se consoler en se disant que finalement, il est surtout question d'une branche capétienne du pouvoir qui va bourgeonner et avoir une influence certaine dont certaines conséquences sont encore valables de nos jours (est-il nécessaire de rappeler que la langue officielle de la cour est le français ?).

Par ailleurs, nous allons également retrouver pour un temps Guccio qui sera temporairement de retour en France, le temps de faire progresser son histoire, mais également de retrouver des personnages (notamment Bouville et l'oncle Tolemei bien vieillis). Bien évidemment Charles de Valois, Robert d'Artois et Mahaut seront également de la partie.

Nombreuses seront les surprises et les modifications portées à nos habitudes, faisant de ce roman une pièce à part dans la saga… elle mérite d'être lue appréciée, mais pour donner tout son potentiel, il faudra la lire dans la continuité des volumes précédents au risque de subir d'importantes révélations, justifiées, mais pouvant gâcher le plaisir…

Passé la déception du démarrage, nous voici donc avec un grand classique qui dépareille un peu mais se laisse lire avec grand plaisir !
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