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Critique de Thrinecis
Je n'avais pas lu de roman de Daphné du Maurier depuis Rebecca. Et c'était il y a au moins 20 ans ! Je l'ai redécouverte avec ce roman au décor très vieille France puisque l'auteur nous fait découvrir la vie d'un châtelain et de sa famille près du Mans, à la fin des années 50. Cet homme, Jean de Gué, se sent piégé dans son château, écrasé de responsabilités par son entreprise de verrerie qui n'est plus rentable et qui risque de fermer, fatigué de devoir jouer le maître de maison et de devoir s'occuper de tous les membres de sa famille qui vivent avec lui. Alors quand il rencontre son sosie, identique à lui en tous points jusqu'à la voix, l'occasion est trop belle pour la laisser passer : il peut échanger sa vie avec celle de John et le laisser endosser tous ses soucis ! John va t'il accepter de jouer le jeu ? Sera-t-il démasqué ?
Les deux héros, John et son double Jean, ne sont guère sympathiques et, au fond, pas si différents l'un de l'autre. le cynisme et la lâcheté passés de Jean trouvent un écho dans les actes de John qui adopte un comportement singulier, à la fois détaché et impliqué vis à vis de cette famille dont il hérite. En fin de compte, c'est la schizophrénie et l'ambivalence permanente caractérisant ses actes qui nous le rendent si compréhensible, si humain. Autour de John, gravitent tous les membres de la famille, chacun d'entre eux souffrant plus ou moins de névroses : la petite fille mystique et visionnaire, la soeur aigrie et confite en religiosité, l'épouse enceinte, mal-aimée de tous, la mère despotique, le frère cadet exclu des affaires, la belle-soeur qui s'ennuie... L'atmosphère est brumeuse à l'image du ressenti de John qui, à chaque fois, ouvre une porte en se demandant ce qu'il y a derrière...
Malgré le suspense présent durant toute la lecture et le drame que l'on sent poindre inévitablement, ce roman ne m'a pas enthousiasmée comme l'avait fait Rebecca : il y manque le souffle romanesque et l'ambiance de mystère qui imprégnaient Rebecca. Cela reste une lecture agréable, intéressante sur la dualité des sentiments qui coexistent en chacun d'entre nous et dont on attend le dénouement avec impatience.
Challenge Multi-défis 2020
Challenge plumes féminines 2020
Challenge solidaire 2020
Les deux héros, John et son double Jean, ne sont guère sympathiques et, au fond, pas si différents l'un de l'autre. le cynisme et la lâcheté passés de Jean trouvent un écho dans les actes de John qui adopte un comportement singulier, à la fois détaché et impliqué vis à vis de cette famille dont il hérite. En fin de compte, c'est la schizophrénie et l'ambivalence permanente caractérisant ses actes qui nous le rendent si compréhensible, si humain. Autour de John, gravitent tous les membres de la famille, chacun d'entre eux souffrant plus ou moins de névroses : la petite fille mystique et visionnaire, la soeur aigrie et confite en religiosité, l'épouse enceinte, mal-aimée de tous, la mère despotique, le frère cadet exclu des affaires, la belle-soeur qui s'ennuie... L'atmosphère est brumeuse à l'image du ressenti de John qui, à chaque fois, ouvre une porte en se demandant ce qu'il y a derrière...
Malgré le suspense présent durant toute la lecture et le drame que l'on sent poindre inévitablement, ce roman ne m'a pas enthousiasmée comme l'avait fait Rebecca : il y manque le souffle romanesque et l'ambiance de mystère qui imprégnaient Rebecca. Cela reste une lecture agréable, intéressante sur la dualité des sentiments qui coexistent en chacun d'entre nous et dont on attend le dénouement avec impatience.
Challenge Multi-défis 2020
Challenge plumes féminines 2020
Challenge solidaire 2020
