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EAN : 9782253006732
377 pages
Le Livre de Poche (06/04/1971)
  Existe en édition audio
4.28/5   4837 notes
Résumé :
Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ?
Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d’œuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Il fait aujourd’hui l’objet d’une traduction... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (603) Voir plus Ajouter une critique
4,28

sur 4837 notes
Aujourd’hui, j’ai fait une découverte incroyable : j'ai terminé Rebecca de Daphné Du Maurier, et c’est incontestable, j’aime ce livre passionnément. Quelle intensité ! Quelle puissance des mots !

Déjà, j’ai toujours adoré les histoires dans lesquelles les démons du passé ne peuvent disparaître et hantent les personnages, j'aime quand ces derniers sont tourmentés, et quand les silences et autres secrets indicibles deviennent insoutenables, et là, je dois dire que j'ai été comblée ! L’atmosphère pesante, que tous les lecteurs ressentent et soulignent lors de cette lecture, est brillamment dépeinte, l’intrigue extrêmement bien menée. L’écriture de Daphné du Maurier sert admirablement le récit, j’aime l’angoisse dans laquelle s’englue le lecteur, en même temps que les personnages, et elle m’a rappelé la plume d’une autre auteure que j’admire beaucoup, à savoir Emily Brontë (avec ce côté noir, presque cynique et où les passions sont destructrices et les destins fatalement tragiques.)

Maxim de Winter est un personnage qui m’a immédiatement intrigué, et tout son être si secret et énigmatique m’a absolument séduit. J'ai aimé le fait qu'il soit extrême dans ses émotions, aussi tendre que froid et distant, aussi calme qu'autoritaire et colérique... Pourquoi semble-t-il souffrir autant et que cache-t-il ? Attendez-vous à des révélations vertigineuses. Il est, en tout cas à mes yeux, un personnage grandiose qui me hantera longtemps encore.
Et puis il y a la narratrice... Elle aurait dû m’énerver car ce n’est pas du tout le genre d’héroïne à laquelle on rêve de s'identifier : une fille assez quelconque, sans talent, sans esprit, trop timide, trop passive. Et c'est cette petite créature sans importance qui a l'audace de vouloir remplacer, effacer le souvenir de la grande Rebecca ? D'ailleurs, pour montrer son insignifiance par rapport à Rebecca, qui en plus de donner son prénom à l'histoire et d'être citée à longueur de pages, l'auteure ne nous livre même pas son prénom, c'est dire son degré d'importance... Et bien malgré tout cela, et outre le fait qu'on ne peut que compatir et souffrir avec elle – elle semble aimer un homme qui en aime une autre, elle n'a que des désillusions, elle vit dans une maison dont tout lui rappelle qu’elle n’a pas sa place ici (aussi bien les objets qui tous portent la marque de l’importance de la défunte, que les humains, avec Mrs Danvers, une domestique fidèle à Rebecca au-delà de la mort), elle va se révéler toute autre, nous surprendre, être forte et revêtir un rôle capital dans l’histoire, bref s'imposer et enfin devenir quelqu'un.

Vous l'aurez compris, même si elle est morte, Rebecca est toujours la vedette, elle est partout, comme en témoigne notamment la fameuse - et cruellement douloureuse - scène du bal. Tout le monde ne parle que d'elle, tout le monde la regrette, tout le monde l'aime. Enfin c'est ce qu'on croit. Mais il serait dommage d'en dire plus…
Je veux juste ajouter qu'il y a véritablement UN évènement dans le livre, et qu'à partir de là, il va vous être très très difficile de lâcher le roman...

Voilà, une histoire originale et prenante, une plume empreinte de passion et d'angoisse, des personnages attachants et intriguants, ce qui ne peut donner qu'une rencontre littéraire magnifique. A découvrir absolument !

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Rebecca foudroie les yeux et les coeurs ; Elle passe inaperçue.
Rebecca fascine ; Elle voudrait tellement plaire.
Rebecca à le monde à ses pieds ; Elle est tellement timide et effacée qu'en racontant sa troublante histoire, Elle préfère rester anonyme.
Rebecca s'amuse des hommes ; Elle aspire à être une bonne épouse.
Rebecca est fougueuse ; Elle est placide.
Rebecca est tellement spirituelle et drôle ; Elle est gaffeuse, un tantinet nigaude aussi…
Rebecca est forte et hardie ; Elle est cagnarde et craintive.
Rebecca est morte, et sa vie brève a laissé des souvenirs flamboyants ; Elle est en vie, et se traîne ici-bas, aussi maladroite et pusillanime qu'on peut l'être.
Auréolée de sa jeunesse et de son inexpérience, Elle est tellement heureuse et fière de son mariage-surprise avec M. de Winter, un riche aristo anglais, si intrigant et environné d'ombres, veuf de la fameuse Rebecca.
Pour Elle, la vie va commencer. Mais pas celle à laquelle Elle s'attendait…
A peine arrivée dans la somptueuse propriété de Maxim de Winter, à Menderley, qu'Elle est humiliée par le fantôme de Rebecca. Mais comment pourrait-Elle combattre un fantôme figé dans son éternelle jeunesse et toute sa splendeur ? Tout Menderley est un cantique, une symphonie en l'honneur de Rebecca. Des rangées de rhododendrons dans le jardin, les bibelots dans le boudoir, les tableaux accrochés aux murs, tous ces meubles si artistement disposés, ne vivent et ne respirent que pour Rebecca. Son souvenir hante les serviteurs ; les invités ne peuvent s'empêcher de faire la comparaison entre les deux femmes et de se montrer impitoyable pour Elle. Quant à Maxim, il vit en enfer depuis la mort de Rebecca, et c'est à peine s'il remarque sa jeune épouse.
Pas un jour sans qu'Elle ne sente la main glacée de Rebecca sur ses épaules. Elle survit tant bien que mal dans ce monde hostile qui la rejette, la raille, la méprise. Dans ce combat inégal, sa victoire – si victoire il y a – prend un goût terriblement amer.
Si les deux héroïnes du livre sont magnifiées, la première dans sa splendeur passée, la deuxième dans sa détresse et sa vaine résistance, les hommes, eux, sont proprement étrillés. Pochtrons, lâches, calculateurs, suffisants : pas un pour racheter les autres, à l'exception peut-être du fidèle Franck.
La lecture de ce roman magistral est souvent rendue difficile par la véhémence des sentiments qui ébranlent nos quatre personnages principaux : Elle, Rebecca, Mme Danvers et Maxim de Winter. Derrière le classicisme et la limpidité du style, se cache un torrent de violence et de brutalité qui laisse pantois.
Et puis cette petite musique qui trotte dans ma tête : qui n'a pas ressenti au moins une fois dans sa vie les angoisses de Elle en se retrouvant dans un environnement dont on ne comprend pas les codes et qui nous met gentiment de côté ?


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Un livre envoûtant qui vous obsède jusqu'à la dernière page.
Une femme vénérée, adorée, adulée par tous dont l'ombre plane tout au long du roman.
Une atmosphère : Manderley
Une jeune épouse d'apparence insignifiante qui fera preuve de belles qualités pour échapper au fantôme de Rebecca et devenir la seule madame de Winter.
Je l'ai lu, il y a fort longtemps, et dès la première phrase du livre, j'étais piégée. La magie d'une seule phrase toute simple a suffit : J'ai rêvé que je retournais à Manderley...
Daphné du Maurier a écrit un roman sur le pouvoir, l'emprise et l'empreinte que nous avons sur notre entourage de notre vivant et qui parfois perdure par-delà la mort. Comment la mémoire d'une morte peu perturber, obséder, détruire ceux qui l'ont connue et les contraindre à vivre dans le souvenir. La nouvelle madame de winter va devoir lutter contre cette femme idéalisée, toute en apparence. Une femme qui va s'avérer capricieuse, égoïste, n'aimant qu'elle et qui en réalité ne méritait pas l'amour que son mari lui portait et lui porte encore malgré son remarriage.
Bien évidemment, c'est un livre que j'ai adoré sur les apparences et la force de caractère dont certains font preuve alors qu'on ne s'y attends pas de leur part car on les croit trop effacés.
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Je viens de terminer la lecture de Rebecca, j'ai donc enfin découvert la plume de Daphné du Maurier.

Quel couple improbable que Maxim de Winter et cette jeune fille qui fait office de narratrice et dont on ne connaît pas le prénom. Lui est riche et veuf après avoir perdu Rebecca, sa femme, morte par noyade un an plus tôt. Elle est demoiselle de compagnie pour Mrs van Hopper, une excentrique commère. Issue d'un milieu modeste, la jeune fille est plutôt gauche et insignifiante à cause de sa timidité excessive.
Nos deux protagonistes se rencontrent à Monte-Carlo, Maxim éprouve un vif intérêt envers cette jeune fille solitaire et effacée. Elle, tombe amoureuse de cet homme différent des autres qui porte sa tristesse sur le visage.
D'une manière improbable, alors qu'elle doit partir à New-York avec sa patronne, Maxim la demande en mariage et la prie de vivre avec lui à Manderley, le manoir qu'il possède en Angleterre.
Après un voyage de noces idyllique, notre narratrice va enfin découvrir la demeure de ses rêves en pensant y trouver le bonheur auprès de son mari. Rejetée d'emblée par Mrs Danvers, la gouvernante de Rebecca, qui lui témoigne hostilité et cruauté, la jeune fille va vite découvrir à ses dépends que malgré la mort, l'ex-femme de Maxim est toujours omniprésente, adulée, regrettée... Dans cette grande demeure ou elle se sent inutile, de plus en plus renfermée sur elle-même, elle la vivante, est réellement considérée comme le fantôme. Au milieu des non-dits et des secrets que cache donc la mort de Rebecca?

Je me suis vite laissée entraîner par ce roman très sombre. L'ambiance est oppressante et les émotions sont palpables dans chaque mot, chaque phrase. Je n'ai pu m'empêcher de souffrir pour cette jeune fille qui se retrouve au milieu d'un véritable sac de noeuds. Condamnée à ne pas poser de questions à ce mari qu'elle aime plus que tout, tyrannisée par cette affreuse gouvernante qui va faire monter la cruauté à un degré inimaginable, je ne me suis pas sentie à ma place non plus dans cette maison ou la vie semble s'être arrêtée. Malgré un début long à démarrer, une fois le couple arrivé à Manderley on découvre vite l'envers du décor et la lecture s'avère très agréable. La plume est fluide et l'auteure déploie des trésors d'ingéniosité pour maintenir l'attention du lecteur.
J'ai adoré ce roman qui était le préféré de ma mère et de ma grand-mère et je ne regrette pas de l'avoir lu pour sa finesse psychologique et la perfection de son intrigue. Si un jour le coeur vous en dit, pourquoi ne pas aller faire un tour à Manderley, ce lieu ou même la mort est vivante. A lire et à découvrir !
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Yes !

Moi qui me disais que Daphné du Maurier, c'était une auteure pour lectorat féminin (avec tous les sous-entendus que cela implique, et je vous laisse y réfléchir) donc que je ne la lirais jamais (oui, je suis une femme, mais le lectorat exclusivement féminin...je n'en dis pas plus)...
Et puis, une, deux, trois lectrices m'ont parlé de ce roman, et je me suis laissé tenter. Après tout, Hitchcock en a fait un film en 1940, et ce n'est pas une femme, à ce que je sache. Il parait d'ailleurs que son film est angoissant à souhait (je viens d'aller voir la bande-annonce...cucul la praline, donc ne vous y fiez pas !).

Donc, je reprends, car je me rends compte que je me perds, comme se perdait la toute jeune narratrice et héroïne dans Manderley, le domaine immense de son mari. Un manoir immense, des couloirs immenses, un parc immense entouré de bois, et la mer immense, là tout près.
Nous sommes dans la campagne anglaise, 1ere moitié du 20e siècle. Une société de castes, où les riches, dont fait évidemment partie Maxim de Winter, n'ont rien d'autre à faire qu'administrer leurs biens, prendre le thé selon un cérémonial immuable, recevoir leurs voisins et amis, organiser des réceptions très codées.
Notre toute jeune narratrice, ancienne dame de compagnie d'une vieille Américaine snob, rencontre par hasard ce Maxim de Winter à Monte-Carlo, et la romance peut commencer.

Stop !
Romance, oui, peut-être, mais relatée avec toutes les nuances psychologiques d'une Charlotte Brontë dans « Jane Eyre ». Car le beau et riche mari a été marié une première fois, et sa femme Rebecca, femme belle, intelligente, éduquée, est morte noyée quelques mois auparavant...Je vous laisse deviner les tourments dans lesquels est plongée la nouvelle jeune mariée, d'autant plus qu'elle est obligée de composer avec une gouvernante revêche et même plus...

Et puis il y a des secrets, de plus en plus inavouables, qui mènent tout droit à un drame de premier choix.

Oh my God, que j'ai adoré ce roman ! Un cocktail anglais explosif : amour, non-dits, tourments intérieurs, mystères avec révélations progressives, tragédies, le tout dans une nature éclatante. Et quel naturel, quelle spontanéité dans l'écriture, à la fois sombre et éblouissante !

« J'ai rêvé l'autre nuit que je retournais à Manderley » : c'est la première phrase de ce roman, que je fais mienne, totalement.
La nostalgie m'envahit, et je vais m'endormir, espérant rêver de Manderley.
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critiques presse (4)
Lexpress
23 mars 2015
Un chef d’œuvre du thriller britannique.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
13 mars 2015
La brillante nouvelle traduction de Rebecca (...) confirme l'immense talent d'un écrivain plutôt inclassable, capable à la fois de faire délicieusement frissonner un lectorat féminin amateur d'histoires d'amour ou de séduire un public plus littéraire .
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeFigaro
11 mars 2015
On se trompe si l'on pense que Daphné du Maurier est un écrivain pour jeunes filles. Le livre de Tatiana de Rosnay confirme que la romancière britannique ne trempait pas sa plume dans l'eau de rose…
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Telerama
25 février 2015
Ecrit en 1938, rendu mondialement célèbre par Hitchcock, le roman gothique de Daphné du Maurier paraît dans une nouvelle traduction. Toujours autant nimbé de mystère.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (320) Voir plus Ajouter une citation
Je l'imaginais jeune, grande, élégante, faisant le tour des écuries de Manderley, en relevant sa longue jupe pour qu'elle ne traînât pas dans la boue. Je voyais la taille fine, le col montant, je l'entendais commander la voiture pour deux heures. Tout cela était fini maintenant pour elle, tout cela était passé. Son mari était mort depuis quarante ans, son fils depuis quinze. Elle devait rester ici dans cette maison avec son infirmière jusqu'à ce que vînt son heure de mourir. Je songeais que nous savons peu de choses sur les personnes âgées. Nous comprenons les enfants, leurs jeux, leurs espoirs et leurs illusions. J'étais une enfant, hier. Je n'avais pas oublié. Mais la grand-mère de Maxime, assise dans ses châles, avec ses pauvres yeux aveugles, qu'éprouvait-elle, que savait-elle ? Savait-elle que Béatrice bâillait en regardant sa montre ? Devinait-elle que nous étions venues la voir parce que nous pensions que c'était bien, que c'était notre devoir, afin que, en rentrant chez elle, Béatrice pût dire : " Maintenant, j'ai la conscience tranquille pour trois mois " ?
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J'aurais voulu rester ainsi, sans parler, sans écouter les autres, retenant ce précieux moment pour toujours, parce que nous étions tous paisibles, satisfaits, et même un peu somnolents comme l'abeille qui bourdonnait autour de nous. Dans quelques instants, ce serait différent ; demain viendrait, puis après-demain, puis l'année prochaine. Et nous serions changés peut-être, nous ne nous retrouverions jamais plus assis exactement ainsi. Les uns s'en iraient, ou seraient malades, ou mourraient ; l'avenir s'étendait devant nous, inconnu, invisible, autre peut-être que ce que nous désirions, que ce que nous prévoyions. Mais cet instant était assuré, on ne pouvait pas y toucher. Nous étions assis ensemble, Maxim et moi, la main dans la main, et le passé et le futur n'avaient aucune importance.
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Je suis contente qu'on ne puisse l'avoir deux fois, la fièvre du premier amour. Car c'est une maladie et c'est un fardeau, quoi qu'en disent les poètes. Ils ne sont pas gais, les jours de la vingt et unième année. Ils sont remplis de petites lâchetés, de petites craintes sans fondement, et l'on est si facilement brisé, si vite blessé, on tombe sur les premiers barbelés. Aujourd'hui, revêtu de la facile armure de la proche maturité, les minuscules piqures quotidiennes vous effleurent superficiellement et sont vite oubliées, mais quel poids avait à cette époque une parole insouciante, et comme elle s'imprimait avec des lettres de feu, et comme un regard par-dessus l'épaule s'incrustait en vous pour l'éternité ! Un refus annonçait le triple chant du coq, un mensonge ressemblait au baiser de Judas. L'âme adulte peut mentir avec une conscience tranquille et un air joyeux, mais en ce temps-là, une ruse minime écorchait la langue.
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- Si seulement on pouvait inventer quelque chose, dis-je vivement, qui conserve un souvenir dans un flacon, comme un parfum, et qui ne s'évapore, ne s'affadisse jamais. Quand on en aurait envie, on pourrait déboucher le flacon et on revivrait l'instant passé.
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Il ne m'appartenait pas du tout, il appartenait à Rebecca. Elle était toujours dans la maison, comme Mrs Danvers l'avait dit, elle était dans cette chambre de l'aile ouest, elle était dans la bibliothèque, dans le petit salon, dans la galerie au dessus du hall. Même dans le petit vestiaire où pendait son imperméable. Et dans le jardin, et dans les bois, et dans la maisonnette en pierre sur la plage. Ses pas résonnaient dans le corridor, son parfum traînait dans l'escalier. Les domestiques continuaient à suivre ses ordres, les plats que nous mangions étaient les plats qu'elle aimait. Ses fleurs préférées remplissaient les chambres. Rebecca était toujours Mme de Winter. Je n'avais rien à faire ici.
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