Ce livre, je l'ai dévoré, impossible de le lâcher avant de connaître le fin mot de l'histoire. Quelle intrigue, et surtout quelle habile construction ! C'est bien rythmé, sans temps mort. Et puis ce twist final, magistral ! Et puis cette idée de faire parler la maison comme un être vivant ! Voilà ce que furent mes premières impressions, mais au moment de rédiger ces lignes quelques heures plus tard, s'y est ajouté le sentiment que le style était bon, mais sans plus, fluide mais sans personnalité. Et puis, surtout, j'ai eu la malheur de repenser à un de mes coups de coeur récents,
Testament à l'anglaise de
Jonathan Coe. Il faut dire que c'est une référence en matière de famille fratricide, et que les deux intrigues présentent bien des similitudes (maison très particulière, huis clos, lecture du testament).
le sang des Belasko ne soutient pas la comparaison, ne joue pas dans la même catégorie : ni pour le style, ni pour l'humour féroce, et au lieu d'une critique féroce des années
Thatcher nous avons la malédiction des Belasko, les personnages sont caricaturaux, mais chez
Jonathan Coe ils en deviennent des prototypes, .... Cela n'enlève rien à mes premières impressions, mais si vous devez choisir entre les deux, lisez
Testament à l'anglaise.
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