L’Europe est sortie détruite du premier conflit mondial. Elle a couru à sa perte, faute d’avoir reconnu des hommes d’État capables de la retenir au bord du précipice. Jusqu’au dernier jour, Jaurès a averti des risques mortels du nationalisme et de la violence. C’est toute une civilisation du droit, de l’idéal humain, « cent années de démocratie » qui risquent de disparaître.