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Critique de LoupAlunettes


Ce qui nous charme de prime abord, c'est la stylisation des personnages.

Les amateurs de Comics et de BD pourraient trouver dans le style de Jocelyn Joret une ressemblance avec celui du très apprécié dessinateur anglais Jamie Hewlett, créateur des musiciens fictifs du groupe Gorillaz. D'emblée,ceux qui ont la référence seront gagnés par un frisson rock et rebelle qui ne nuira pas à notre installation dans la BD de Ducoudray et Joret, bien au contraire.



Alors de quoi est-il question dans Kidz?

D'un groupe d'ados survivants à priori.

Et pire que de se retrouver seuls livrés à eux-mêmes comme dans la BD du même nom de Fabien Vehlmann, les ados devront faire avec une population réduite à l'état de navet tout pourri. Des Zombies, en somme.

Comme avec les oeuvres ciné, tv ou bd du genre, nous partirons traditionnellement par l'évocation d'un mystérieux virus, ce qui permet rapidement d'installer le contexte en deux coups de cuillère à pot, une raison chimique et un premier mode de transmission, l'approche virale.

C'est souvent ce qu'il y a de plus simple pour justifier la dramatique situation et aller à l'essence du thème: la survie.

On peut s'attacher à savoir pourquoi un pareil virus fut créé, accidentellement ou intentionnellement, cela ajoute du piment à l'histoire même si ça n'en est pas le centre.

Le genre s'attache à mettre en huis clos un groupe d'individus qui devront cohabiter pour survivre avec de faibles ressources et le bon moral en berne, comme piégés sur une île déserte.

Le soucis des revenants, c'est que souvent les héros les connaissent intimement et qu'ils sont souvent confrontés à des choix terribles pour laisser le passé au passé.



Kidz va t-il renouveler le genre?

Nous oscillons entre le tragique et le fun, la bande d'ados, réunis comme au camping de luxe (un appartement), est équipés de super atours de skaters et se déplace en quads.

Les ados lecteurs trouveront que l'ambiance le fait "grave", comme ils disent.



Le virus ne touchent vraiment que les adultes? La BD y répondra.



Les chamailleries remettent l'ambiance à leur niveau d'âge, un peu de fraîcheur donnée à l'ensemble et offerte aux lecteurs, un peu d'insouciance à laquelle les héros se raccrocheront sans nul doute.

L'adolescence n'est pas atteinte dans son intégrité, blagues potaches, fiesta au soda et soirées vidéos entre potes sont au programme.

Certains s'en donnent à coeur joie malgré les circonstances pour damner le pion aux précieuses interdictions d'adultes non présents.

Un détail va chambouler la routine de ces garçons et pas des moindres: des filles.

Pourquoi n'y ont-ils pas pensé?

C'est bien des garçons, diraient des filles.

Cela se lit bien et nous en attendons la suite car les Kidz se sont donnés une destination.

Nous ne souhaitons pas trop en dire pour ne pas gâcher.

Bonne lecture.
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