La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose

Je suis très partagée sur ce livre. Il semble que l'auteure ait eu du mal à choisir un fil directeur. S'il est vrai que la thématique suit la question de l'échec amoureux, du à l'abandon par les parents dans la petite enfance, le genre hésite entre réalisme, humour et sordide; le milieu du livre perd de vue la quête de la mère, ou alors l'auteure veut montrer qu'elle n'est jamais aussi présente que quand elle est absente? On trouve des incohérences aussi: cette grand-mère coincée qui laisse la nuit sa petite-fille à une troupe de gays au centre équestre, la même qui ne remarque pas que la jeune fille se drogue... L'héroïne est aussi surdouée, mais ce thème est juste effleuré. Enfin, elle semble être un double de l'écrivain, puisque son prénom est Diane à l'envers et qu'elle écrit des livres. Bref, j'ai aimé le symbole du flamant rose, cet oiseau improbable difficile à classer et auquel la petite fille s'identifie, ainsi que la partie sur la petite enfance avec le point de vue amusant de l'enfant mais moins les personnages caricaturaux, le thème hyper bateau de la femme qui ne trouve pas l'amour car elle ne s'aime pas elle-même et la fin trop spectaculaire.