La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose

Lorsqu'elle arrive à Gdansk, Enaid reçoit un appel téléphonique de son mec qui lui dit qu'il ne peut plus continuer leur relation et la largue sans état d'âme, et comme une mauvaise nouvelle ne suffit pas, Enaid reçoit un second appel téléphonique, cette fois c'est sa mère qu'elle n'a pas revue depuis sa petite enfance qui lui apprend qu'elle a un cancer en phase terminale.

Enaid jeune trentenaire va alors faire une rétrospective de sa vie.
La séparation de ses parents alors qu'elle était toute jeune, le placement par le juge dans une famille d'accueil, dont il lui faudra en fait des années pour se rendre compte qu'il s'agit en vérité de ses propres grands-parents paternels.
L'enlèvement par sa mère alors qu'elle a 6 ans, qui lui promet l'Amérique mais qui l'emmène dans un cabaret de Pigalle.
Puis son adolescence rebelle alors que ses grands-parents ont quitté Paris pour Biarritz.
Cet homme, dont elle tombe amoureuse et qui lui proposera d'aller vivre avec lui à Rome, et qui à force de la frapper et de la séquestrer, fera d'elle une angoissée qui aura peur de tout et qui ne supportera plus de voir des volets fermés.
Enaid devra aussi composer avec son corps qui la lâchera.
Mais elle réussira toujours avec force volonté à rebondir.
Un roman qui se veut drôle mais qui cache bien son jeu, récit émouvant et tendre, qui nous fait rire et pleurer en même temps.
Un bel hymne à la vie.