Lire est une passion qui peut sauver la vie.
Le bonheur n'est pas une chose de masse, au contraire. C'est du sur-mesure, du fait-main, c'est sans doute la raison pour laquelle il est si précieux. Art éphémère, on change d'ailleurs de bonheur comme de vêtement : notre idée du bonheur se transforme, comme notre vie, comme nos cellules. On n'est pas heureux de la même façon à 8 ans, 25 ans ou 60 ans, en été qu'en hiver, ce matin ou cet après-midi.
Accepter libère des émotions destructrices qui empêchent de voir les choses clairement, et donc de prendre des décisions appropriées. Cela remet aussi la douleur à sa juste place.
Si on ne prend pas de recul, on ne peut pas avoir d'opinion sur sa vie. C'est une façon de se remettre à jour. Les choses arrivent, nous arrivent, comme si nous n'étions que des pantins. Relire sa vie, cela permet de lui donner du sens, c'est aller à sa rencontre pour voir ce qu'elle a dans le ventre.
La vie ne nous épargne rien, elle ne nous doit rien non plus. Nous n'avons pas à lui chercher un sens, mais à accueillir et à remercier pour ce qu'elle nous donne, plutôt que de se plaindre de ce qu'elle ne nous donne pas.
Le bonheur n’est pas une destination, plutôt un cheminement. Pas un sprint, plutôt un marathon. Le jour où nous l’entreprenons, nous percevons combien nos vieilles croyances, nos mauvaises habitudes, notre impuissance à agir ont maquillé la réalité ; combien elles nous ont privé de joie, de passion et de confiance en nous.
Je ne cherche pas à être heureuse mais à être vivante, plus qu'hier. Et quand on est vivant, on est contagieux. C'est ce que j'appelle l'autre façon de penser la vie et le bonheur.