On pouvait bien se douter qu'il serait difficile pour
Jean Dufaux et Murena de se remettre du décès inopiné, en 2014, de leur ami et dessinateur
Philippe Delaby…
Tout le génie de cette série réside, pour moi, dans le fait qu'elle nous fait littéralement vivre la Rome antique à l'époque de Néron, et j'en ai certainement plus appris, et retenu, que ce qui m'en avait été dispensé par mes cours d'histoire et de latin. Ce dixième tome, qui me semble plus qu'à l'habitude (Murena reste une oeuvre de fiction) faire la part belle au fantasme aux dépends de la « vérité » historique, est donc une déception pour moi. Ajoutez à cela que j'ai trouvé le scénario un peu faiblard…
Néanmoins, je suis d'avis qu'il faut laisser au nouveau duo d'artistes le temps de se trouver et de s'accorder, et à nous, lecteurs, le temps de se faire au trait de
Theo Caneschi dont la gageure est de respecter l'esprit du génial Delaby tout en imprimant sa propre personnalité, sa patte.
J'espère que Murena ne restera pas dans le coaltar…
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