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Critique de Eric76


Dans ce sixième chapitre, nous retrouvons tous nos personnages qui continuent imperturbablement leur chemin. Ils vont si loin qu'ils ne peuvent plus s'en retourner. Ils sont désormais seuls face à leur destin.
Néron s'enferme dans sa paranoïa. Il se prend pour un Dieu, et confond sa propre personne avec Rome. Les courtisans et les conseillers, trop craintifs ou trop calculateurs, le laissent enfermer dans sa folie. Un Néron de plus en plus attiré par la noirceur de Poppée.
Poppée, parlons-en ! Belle à damner les coeurs. Intrigante et cruelle, elle fait le vide autour d'elle et de Néron. Une seule chose l'intéresse : le pouvoir.
Sénèque, ce vieux renard, a l'intelligence de se retirer de la scène, afin de prolonger ses jours sans risquer d'être assassiné.
Et Lucius Morena qui court en Gaule délivrer Acté, l'amour de sa vie. À force d'avoir trop tergiversé, le voilà seul et entouré de morts. Il ne lui reste plus qu'à défier la puissance de Rome.
Alix, enfin, qui prend de plus en plus d'importance dans ce récit sombre et aux passions exacerbées. Malgré sa fragilité, son bras vengeur ne tremblera pas.
Le fantôme de Britannicus est toujours là. Il hante les rues de Rome et la mémoire de Néron. Il est son seul opposant crédible.
Pas d'inquiétude, surtout ! Malgré ce panier de crabes qui patauge dans le sang, les légions romaines continuent d'avancer et de conquérir le monde.
Un tome passionnant qui colle toujours autant à la réalité des faits, et qui nous montre par quelques anecdotes comment ces diables de romains, riches ou pauvres, vivaient dans Rome, cette fourmilière de plus d'un million d'habitants.
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