AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,21

sur 303 notes
5
21 avis
4
18 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis
Dans ce sixième chapitre, nous retrouvons tous nos personnages qui continuent imperturbablement leur chemin. Ils vont si loin qu'ils ne peuvent plus s'en retourner. Ils sont désormais seuls face à leur destin.
Néron s'enferme dans sa paranoïa. Il se prend pour un Dieu, et confond sa propre personne avec Rome. Les courtisans et les conseillers, trop craintifs ou trop calculateurs, le laissent enfermer dans sa folie. Un Néron de plus en plus attiré par la noirceur de Poppée.
Poppée, parlons-en ! Belle à damner les coeurs. Intrigante et cruelle, elle fait le vide autour d'elle et de Néron. Une seule chose l'intéresse : le pouvoir.
Sénèque, ce vieux renard, a l'intelligence de se retirer de la scène, afin de prolonger ses jours sans risquer d'être assassiné.
Et Lucius Morena qui court en Gaule délivrer Acté, l'amour de sa vie. À force d'avoir trop tergiversé, le voilà seul et entouré de morts. Il ne lui reste plus qu'à défier la puissance de Rome.
Alix, enfin, qui prend de plus en plus d'importance dans ce récit sombre et aux passions exacerbées. Malgré sa fragilité, son bras vengeur ne tremblera pas.
Le fantôme de Britannicus est toujours là. Il hante les rues de Rome et la mémoire de Néron. Il est son seul opposant crédible.
Pas d'inquiétude, surtout ! Malgré ce panier de crabes qui patauge dans le sang, les légions romaines continuent d'avancer et de conquérir le monde.
Un tome passionnant qui colle toujours autant à la réalité des faits, et qui nous montre par quelques anecdotes comment ces diables de romains, riches ou pauvres, vivaient dans Rome, cette fourmilière de plus d'un million d'habitants.
Commenter  J’apprécie          691
Avec le Sang des bêtes, la série Murena se focalise un peu plus sur son aspect le plus sanglant entre meurtres et combats à mort.

À mon humble avis, et à l'image de ce deuxième cycle sur l'Épouse, ce sixième tome est encore passable. Jean Dufaux fait ce qu'il peut pour s'appuyer sur les sources historiques, sur des anecdotes très concrètes, mais son scénario s'éparpille de trop et gaspille des cartouches qui auraient pu se révéler intéressantes mieux utilisées. Ainsi, le titre est bien choisi au moins, car nous perdons ici (presque inutilement d'ailleurs, en tout cas pour l'instant au vu du scénario) plusieurs personnages de manière très sanglante.
Abordons le meilleur côté ; l'aspect graphique soutient toujours l'ensemble : Philippe Delaby multiple les projections de sang et les contrastes pour varier les angles de vue, ce qui rend toujours cette série très cinématographique. On pourra dire ce qu'on voudra, l'aspect graphique nous immerge encore bien plus que n'importe quelle anecdote historique, et heureusement que c'est là pour tenir la baraque de temps à autre…

En somme, il fallait peut-être atteindre un bas-fond, un seuil minimum, pour espérer repartir de plus belle : après ce tome-ci, Lucius Murena ne sera plus jamais le même et grand bien cela fasse à notre expérience de lecture !

Commenter  J’apprécie          360
C'est sûrement l'un des tomes que j'ai préféré ! J'ai savouré ma lecture et j'ai fait durer le plaisir sur deux jours pour pouvoir pleinement être en immersion dans le monde que nous proposent les auteurs… Murena, c'est vraiment un must-have dans la bibliothèque de toute personne qui s'intéresse à l'histoire !

Ce tome 6 est très audacieux, il ouvre en beauté le second cycle. Cet opus « exporté » en Gaule, qui aurait pu sortir les auteurs de leur zone de confort, est parfaitement contrôlé !

Jean Dufaux recentre le scénario sur Lucius Murena, nous donnant ainsi l'occasion de découvrir davantage ce personnage. Personnellement, c'est l'un de ceux que je préfère ! Côté visuel, Philippe Delaby nous fait toujours autant rêver. Nous savions déjà qu'il maîtrise à la perfection les représentations de la Rome antique, et l'on pouvait se demander comment il allait s'en sortir dans d'autres décors… le résultat est très réussi, les représentations de la forêt enneigée en Gaule sont parfaitement crédibles.

La tension est montée d'un cran, en refermant l'album, j'avais l'impression que nous allions très bientôt connaitre le dénouement de l'histoire mais non, j'ai encore quelques tomes à dévorer pour ça !

Tout est là pour embarquer le lecteur et faire chavirer son coeur, de la violence, de l'action, des dessins expressifs, des intrigues passionnantes, bref une fois encore je vous conseille cette série !

Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
Commenter  J’apprécie          190
Pétrone écrivait dans ses carnets : L'amour peut vous pousser du côté des enfers. Proserpine et Pluton jouent de nos sentiments car eux savent que nos mains ne caressent que des os. Tout n'est qu'illusion. Il s'agit donc de ne point aimer. le désir, seul, doit nous guider.

Et de désir, il en est question dans cet épisode !
Massam, le gladiateur aux ordres de Néron enquête pour découvrir l'identité de la jeune femme qui a battu Néron à la course de chars et retrouver Balba, l'esclave déterminé à venger Brittanicus, le demi-frère de Néron. L'affrontement final tant attendu par les deux hommes aura lieu dans les égouts de Rome. Lucius Murena, dans sa quête pour retrouver son amante Acté, commet un acte terrible envers une esclave qu'il avait pourtant aimée, déclarant ainsi la guerre à Poppé, la concubine de Néron.

J'ai aimé la façon dont le scenario s'accélère. Lucius Murena et Néron sont plus que jamais à couteaux tirés. Les auteurs introduisent aussi des personnages gaulois ce qui donne lieu à de belles planches où les auteurs décrivent des cérémonies traditionnelles. Une belle lecture.
Commenter  J’apprécie          180
L'ancien esclave Balba, accompagné de la mystérieuse femme qui humilia Néron dans une course de char, continuent de défier Rome. de son côté, Murena est bien décidé à retrouver Acté.

Depuis le début de la série, ce sixième tome est le premier principalement consacré à Murena. Son personnage est enfin développé. Ce que la mort de sa mère n'aura pas su faire, c'est l'enlèvement d'Acté qui le fera : lui donner une raison de haïr Rome.
Une bonne partie de l'album se passe en Gaule, ce qui procure un dépaysement rafraichissant... dans tous les sens du terme, puisque cet épisode se passe sous la neige !

Pas grand chose de plus à dire sinon. le scénario comme le dessin sont toujours aussi excellents, et j'ai très hâte de lire la suite.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
Commenter  J’apprécie          160
Alors que dans les rues de Rome, Massam recherche activement Balba qui met à mal l'orgueil de l'empereur, Lucius Murena cherche à retrouver sa belle Acté.

Pour une fois l'histoire est plus centré sur Murena que sur l'empereur Néron. Lui qui avait su garder une certaine droiture et également en train de se laisser envahir par des sentiments plus sombres. Sa haine face à Néron qui lui a ravit l'amour de sa vie refait surface. Une psychologie des personnages encore bien travaillé.
Balba revient avec une nouvelle amie : Evix, venant de Gaule et semblant elle aussi vouloir se venger de Rome. Elle reste encore très mystérieuse, on en sait peu sur elle et ses motivations.
Un tome assez sombre, tant par les changements chez Lucius Murena que par le final. Mais des dessins qui toujours nous plongent dans l'histoire de manière spectaculaire!
Commenter  J’apprécie          160
Dans le Sang des bêtes, Jean Dufaux écrit une scénario résolument sombre, violent et très différent des albums précédents. Vont se jouer des scènes qui font à tout jamais marquer Lucius Murena qui plonge dans des ténèbres l'éloignant des stéréotypes des héros blancs et lisses.
Si celui-ci revient à la première place, l'intrigue se déroule en grande partie hors de Rome et nous réserve un bon nombre de rebondissements et de surprises bienvenues, donnant une nouvelle dimension à la saga. Nous découvrions les us et coutumes guerrières des Gaulois et des ultras de la résistance : un programme des plus intéressants.
Les dessins de Philippe Delaby sont plus que jamais à la hauteur de l'intrigue. Les dernières pages sont tout simplement merveilleuses alors que le monde bascule dans la folie de la violence. Quel dénouement ! Assurément ce nouveau cycle est bien meilleur que le précédent bien plus sombre, plus maitrisé. Les références historiques sont de plus en plus précises ! Une histoire qui devra toutefois être réservée à un public adulte pour être pleinement appréciée...
Lien : http://kriticon.over-blog.com/
Commenter  J’apprécie          150
Lorsqu'on fait d'un homme une bête, lui enlevant out ce à quoi il tenait, il ne lui reste que 2 solutions : se soumettre ou se révolter.

C'est ce qui arrive à Lucius Murena à l'issue de son voyage en Gaulle où beaucoup de personnages qu'il croise lui ouvre les yeux, remettant en cause l'autorité de Rome et de la personne de l'empereur...
Les fauves sont lâchés, sans autre sentiment humain que l'envie de vengeance, où cela va-t-il mener ?

Pour ma part, ce scénario est toujours aussi fascinant et intriguant !
Commenter  J’apprécie          140
Les auteurs nous représentent un côté très réaliste de Rome : latrines publiques, gribouillages sur les murs, îlots. L'histoire se poursuit en Poppée se fait épouser. Murena de son côté part en Gaule à la recherche d'Acté, ce qui nous permet de voir d'autres paysages. le personnage d'Arvix, la femme masquée, prend de la consistance.
Commenter  J’apprécie          140
Alors que Néron continue à glisser lentement dans une paranoïa grandissante (aidé en cela de façon fort habile par son entourage proche ), Murena n'a qu'un objectif : retrouver la femme qu'il aime.
Pour découvrir où celle-ci se trouve, il va user de tous les moyens, même de violence . On ne peut s'empêcher de constater que la valeur d'une vie n'est que très peu de choses dans cette Rome antique.
C'est le premier tome où Lucius Murena se retrouve véritablement au premier plan de l'histoire. Il va nous entrainer en Gaule, toujours à la recherche d'Actée et découvrir que dans cette contrée lointaine, le pouvoir de Rome n'est pas aussi absolu que dans la capitale .
Un épisode assez sombre, qui ne donne envie que d'une chose : lire la suite, bien sur !!
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (688) Voir plus



Quiz Voir plus

Murena, Premier Cycle : Le Cycle de la Mère

Les auteurs, Jean Dufaux et Philippe Delaby, sont...

Belges
Français
Suisses
Italiens

12 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Murena - Cycle 1 : Le Cycle de la Mère de Jean DufauxCréer un quiz sur ce livre

{* *}