Après un tome 3 flirtant dangereusement avec la frontière du nawakesque, le quatrième et dernier tome corrige le tir certes mais le mal est fait…
Super séquence introductive avec Aznar Akeba faisant le ménage dans une cuisine de l'enfer !
Vicky Lenore règle ses comptes avec les vampires de sa famille dans une chouette scène d'action (gâchée par un fanservice boobesque assez pompier) avant de passer un marché avec Aznar Akeba dans une chouette scène de cul… Car elle-même devient vampire à son tour (au sang pur, ce qui indiquerait que la malédiction vient des rapaces et pas de sa famille, qui finalement n'aura servi à rien à part faire du remplissage).
Spiaggi après avoir échappé à une embuscade du Conseil des Vampires, tend une embuscade au Conseil des Vampires pour passer un marché avec eux : les rapaces contre sa nomination à la tête du NYPD et la vie sauve pour Vicky Lenore !
Les machinations des uns de télescopent avec les complots des autres mais au final les vampires de troisième générations parviennent à se débarrasser du passé des vampires au sang pur et de leur passé comme des vampires au sang corrompu et de leur avenirs, tandis qui le prêtre flingueur règle son compte au maître vampire avec l'aide des enfants de la Cité Perdue… (Il fallait bien qu'ils servent à quelque chose ceux-là !)
La dernière planche est très classe, et c'est dommage qu'on ait dû subir les errements du scénario avant d'en arriver là (car je vous passe les explications sur les vampires corrompus de nouveau sensibles aux crucifix et à la lumière du jour : à ce niveau-là chaque tome contredit celui d'avant, donc cela aurait été bien que le scénariste se relise pour éviter les incohérences).
Dans la lutte anti-vampires, l'inspecteur Spiaggi du New York Police Department marche dans les pas de l'inspecteur Gordon du Gotham City Police Department, alors qu'Aznar Akaba et Vicky Lenore reprennent le cuir rouge des rapaces pour marcher eux dans les pas de Blade et Vampirella. Tout était là pour une belle saison 2, mais il a été préféré de réaliser un hors-série complètement dispensable pour exploiter le filon jusqu'au bout sans trop se fouler… C'est quand même du gâchis d'avoir fait ça au travail du talentueux Enrico Marini !
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