Le photographe raccroche. Il lève son téléphone pour un selfie. Un visage de jeune femme apparaît sur l’écran. Collée contre son épaule, elle fait mine de l’embrasser. Elle devait passer du grade de senior au grade de manager. Elle ne s’en soucie plus. Elle a lu son petit rouleau « l’histoire ne repasse pas les plats » au moment où il attrapait son visage heureux dans sa chambre noire. Ils y ont vu un signe.
Pour beaucoup, le séminaire ne sera qu’une parenthèse. Eux, vont changer de vie. Clic, c’est fait, l’objectif les a couchés sur la pellicule.
Alors Double-Clic est parti en vadrouille sur le Web à la recherche des statistiques qui pourraient lui permettre de mieux comprendre pourquoi Old Hubert s'est pris d'affection pour lui.
… lui faut multiplier les tentatives pour qu'enfin la souris produise de double-clic … récompensé par l'ouverture d'une fenêtre …
Maousse est toujours étonnée de sentir la main de Double-Clic, si rigide au lever redevenir agile.
Drôles de chroniques d'une maladie chronique
Double-Clic, père de famille parisien, est un homme épanoui dans sa vie privée et heureux dans son parcours d'entrepreneur. Mais le jour où il apprend qu'il est atteint de la maladie de Parkinson, tout bascule. Confronté à sa première grande épreuve personnelle, il analyse l'étonnante métamorphose imposée à son corps, à son esprit et à son cœur.
Dans cette fiction inspirée d'une histoire réelle, l'auteur nous invite avec humour et dérision, à découvrir au travers d'un blog enjoué, les aspects peu connus de cette pathologie chronique, une parmi tant d'autres. L'opportunité de s'interroger, plus largement, sur notre façon de vivre ou d'appréhender la maladie.
Une lecture déculpabilisée, émouvante et drôle à l'usage de tous.
« Un mois après l’annonce du diagnostic, Double-Clic a donc contacté Mona, spécialiste des « maladies de la motivation », terme issu d’une époque qui n’aime pas nommer la souffrance, et à la mode dans les milieux psychiatriques pour désigner les tendances dépressives. Très mal à l’aise mais contraint de s’ouvrir, il a d’abord rappelé une phrase de Steve Jobs : « Parfois la vie vous envoie une brique en pleine figure ». Elle a acquiescé sans dire un mot..»