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Critique de imaginibus


Les déjà nombreuses critiques disent l'essentiel sur le contenu. J'ai sans doute eu le tort de l'aborder d'abord comme un livre d'histoire me fournissant une occasion de revisiter l'histoire américaine et celle des Kennedy. La décennie 1960-1970 est vue à travers le prisme de théories du complot, très insistantes et répétitives, celles du heurt avec un complexe militaro-industriel dont les contours demeurent flous, de la mafia, des anti-castristes, etc.. Cela regorge de détails et de faits précis, notamment sur les assassinats, mais quelle est leur véracité ? Les interprétations, longues, répétitives, sans preuves sont bien sur frustrantes pour l'historien. le procédé consistant à alterner les chapitres sur l'histoire américaine et ceux sur la mort des parents est à la longue pesant.
Mais n'était-ce pas voulu ? Je suis sans doute passé à coté d'un roman sur la psychose. Finalement, les collègues de l'universitaire O'Dugain donnent une clé, en le considérant comme un "intuitif sentimental, parano et brouillon" (p. 379), "enfermé dans la matière de ses recherches depuis plus de trois décennies" (p. 141), à savoir l'assassinat des frères Kennedy et à l'invasion injustifiée de l'Irak. le narrateur l'avait déjà dit à son directeur de thèse à propos de sa démarche : "C'est essentiellement hypothético-déductif" (p. 35).
Au total, j'ai été intéressé par cet ouvrage et j'y reconnais une habile construction romancée, mais sans y adhérer. le livre aurait-il gagné à être plus court ? Sans doute, même si la psychose implique la répétition. En outre les deux dernières pages ne s'imposaient pas et, à mon sens, le livre aurait pu s'achever après les deux premières lignes de la p. 398.
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