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Citations sur Ils vont tuer Robert Kennedy (162)

Joe Kennedy, le père, a élevé ses fils dans la doctrine de la stricte séparation de l’amour et du sexe comme d’autres ont imaginé la séparation de l’Église et de l’État. 
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Les puritains ont tué Dieu qui s’insinuait partout, dans chaque séquoia, dans la caresse du vent dans les feuilles, dans la courbe des herbes, pour lui substituer une imposture où le Christ cloué sur sa croix assiste impuissant à l’exécution de ses valeurs par ceux-là mêmes qui prétendent les incarner. 
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... la confrontation avec le mal absolu pousse à la folie en détruisant toute forme de confiance dans l’existence. 
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A soixante-deux ans, au printemps 2016, j'ai donné ma démission de mon poste de professeur d'histoire contemporaine de l'université de Colombie-Britannique. J'allais désormais assister dans les mois à venir à la nomination d'un faiseur ébouriffé comme candidat du parti républicain à l'élection présidentielle. J'étais intrigué de savoir si le peuple américain allait ou non résister à la tentation populiste d'élire un escroc de l'image. L'idée de voir l'appareil de renseignement couplé aux géants de numérique aux mains de ce bouffon qui, tombé dans un fromage, en avait mangé des milliers de fois son poids, m'épouvantait. Même si j'aurai préféré Sanders, voir comme solution de rechange une femme accéder à la maison blanche me paraissait rassurant. La dynastie Clinton, parfois trouble, n'avait pas nui à la planète comme celle des Bush qui a fini par installer au plus haut de l'État la marionnette de Dick Cheney, le ventriloque au cœur transplanté, l'inoubliable pourfendeur du mal, George W. Bush, le fils prodigue à qui il a manqué certainement un quart d'heure de cuisson à la naissance et dont le seul héritage est le cancer islamique.
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Il se tut brutalement, but une gorgée de bière, esquissa un demi-sourire.
"Qui aurait pu imaginer à cette époque qu'un jour un président des États-Unis pourrait être élu avec l'aide du président de la Russie ? Ces deux-là vont nous mettre sous la cloche du mensonge éhonté. Vous savez que Trump a un hôtel en bord de mer ici, en Irlande, et qu'il voulait construire un mur de cinq mètres de haut tout autour pour se prémunir de la montée des eaux à la suite du réchauffement climatique ? Les écologistes ont eu raison de son projet. Pour l'instant..."
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Les malheurs ne viennent jamais seuls, ils sont comme les lâches, ils chargent en bande.
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Le mouvement de la contre-culture n'a vraiment pris son envol que lorsque l'assassinat de Robert Kennedy a sonné le glas d'un changement politique en 1968. Mais j'ai le souvenir d'une vague montante qui portait en elle les stigmates de son désespoir. Sa traduction politique était déjà morte avant sa réelle éclosion, et nous le savions. Nous le portions sur nous, et l'enfoncement progressif dans la drogue en a été la confirmation la plus flagrante. L'overdose a fait autant de morts dans nos rangs que le napalm dans les rizières du Vietnam.
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... ne compte que ce que l’on veut vraiment, pas ce qu’on a fait en réaction à des blessures. 
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"Pourquoi faut-il forcément mourir ?"
Cette question, je ne passais pas un mois sans la poser à ma grand-mère. Elle me répondait en souriant que Dieu avait choisi d'installer la vie et la conscience dans une substance périssable et de laisser les matières minérales éternelles se morfondre dans leur hébétude.

Ma mère est morte l'été 1967, mon père une année plus tard. J'avais quatorze ans. Nous sommes restés ensuite, Maine et moi, comme deux âmes en peine.
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Alors qu'il attend toujours l'avion qui ramène le corps meurtri de son frère, sa belle-sœur Jackie et le nouveau président qui a prêté serment dans l'avion, il se souvient d'une phrase de Johnson, celui qu'il surnommera jusqu'à la fin "l'imposteur" : "Au Texas, un obstacle se présente vertical, s'il persiste, on le couche à l'horizontale." C'est ce qu'ils ont fait. Ils ont couché son frère à l'horizontale. Qui "ils" ?
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