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Critique de apcalipticart
Derrière ce livre se cache des idées, des idéaux et aussi un paquet de critiques. Oscillant entre science-fiction, roman d'anticipation et pamphlet contre l'humanité, Transparence tente un coup d'éclat avec son héroïne prête à vendre son corps et son âme pour une survie plus naturelle de l'humanité.
En choisissant de placer son roman à quelques décennies de notre époque, Marc Dugain peut justifier à loisirs la première partie de son intrigue. Usant des poncifs déjà éculés (en si peu de temps) de la dangerosité de la récolte des données, l'auteur arrive néanmoins a sortir un scénario béton, seulement en apparence.
C'est sur le tard qu'on se rendra compte des difficultés à placer une intrigue d'anticipation aussi proche. En effet, si le roman suit son petit bonhomme de chemin, force est de constater que l'intrigue est sacrifiée sur l'hôtel des théories de l'effondrement : politique de Trump, transhumanisme, Google. Ces théories, le plus souvent mises en avant par la protagoniste principale feront sortir le lecteur de l'intrigue.
Au fur et à mesure de l'avancement, ce qui semblait être un roman de SF anticipatif, devient un traité de mauvaise conduite des humains. Leurs choix, la place de la religion, la dictature douce des GAFA etc. le roman bascule dans le constat amer et livre des personnages tout aussi froid et sans âme que ce qui anime l'intrigue : les données personnelles.
Sans grande surprise au final, cet énième livre qui traite de l'effondrement dévoile une belle intrigue, des personnages en apparence intéressant et convainquant, mais s'effondre (à son tour) sur la fin, qui ne fait que conclure ce que l'on sait déjà, amenant une réalité froide et en incohérence totale avec le reste du roman. Un ouvrage qui s'en retrouve décevant, car la promesse semblait revêtir en toute Transparence un roman unique et il finit dans une banalité dérisoire et triste.
En choisissant de placer son roman à quelques décennies de notre époque, Marc Dugain peut justifier à loisirs la première partie de son intrigue. Usant des poncifs déjà éculés (en si peu de temps) de la dangerosité de la récolte des données, l'auteur arrive néanmoins a sortir un scénario béton, seulement en apparence.
C'est sur le tard qu'on se rendra compte des difficultés à placer une intrigue d'anticipation aussi proche. En effet, si le roman suit son petit bonhomme de chemin, force est de constater que l'intrigue est sacrifiée sur l'hôtel des théories de l'effondrement : politique de Trump, transhumanisme, Google. Ces théories, le plus souvent mises en avant par la protagoniste principale feront sortir le lecteur de l'intrigue.
Au fur et à mesure de l'avancement, ce qui semblait être un roman de SF anticipatif, devient un traité de mauvaise conduite des humains. Leurs choix, la place de la religion, la dictature douce des GAFA etc. le roman bascule dans le constat amer et livre des personnages tout aussi froid et sans âme que ce qui anime l'intrigue : les données personnelles.
Sans grande surprise au final, cet énième livre qui traite de l'effondrement dévoile une belle intrigue, des personnages en apparence intéressant et convainquant, mais s'effondre (à son tour) sur la fin, qui ne fait que conclure ce que l'on sait déjà, amenant une réalité froide et en incohérence totale avec le reste du roman. Un ouvrage qui s'en retrouve décevant, car la promesse semblait revêtir en toute Transparence un roman unique et il finit dans une banalité dérisoire et triste.
