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Critique de Jall


On apprend des choses dans ce livre ! ...

... Que Carla Bruni est une "chanteuse de talent" (p.270).

Ou pour vous éclairer un peu plus, que Georges Marchais faisait le show télévisé mais pas le plein d'électeurs, que Mitterrand était un homme de pouvoir, que Strauss-Kahn aurait probablement été élu sans l'histoire de New-York, que Hollande n'aurait pas été élu sans le désamour des français pour Sarkozy ...

Cela ne manque pas d'analyses personnelles : aucune épouse de président français n'aurait pu avoir le statut de First Lady américaine ... Même si Bernadette Chirac était la plus impliquée d'entre elles.

Un livre qui ne servira donc pas aux étudiants en sciences politiques (même si l'auteur nous explique qu'il est ancien élève de Sciences Pô Paris, devenu professeur très jeune à Sciences Pô Paris, et qu'il connaît bien Anne (Sinclair) car il lui a fait passer le grand oral de Sciences Pô Paris). Pas assez d'analyses, une succession de faits déjà connus.

Cela ne plaira pas non plus aux amateurs de Voici, Gala ou autre presse people : aucun potin croustillant à se mettre sous la dent.

Pour qui alors ? Il faut reconnaître que cela se lit vite et bien. Si on le prend comme un livre de souvenirs qu'on feuillette, attendri (là, j'abuse) : tu te souviens la campagne Chirac/Balladur, le discours de Villepin à l'ONU, Fabius qui pense à la présidence en se rasant, etc ... on peut passer un moment sympa.

A condition d'enlever l'aspect auto-promotion : Alain Duhamel, "de l'Institut' est-il précisé sur la couverture, a fréquenté les grands de ce pays et n'a pas l'intention d'arrêter. Il ne nous confiera donc aucun secret, passera beaucoup de brosse à reluire (sauf Cahuzac, ah non, il a été très déçu par Cahuzac, à, il se mouille quand-même !) afin de continuer ses nombreuses émissions (novatrices), ses éditoriaux ou autres interviews. Dommage, j'aurais aimé savoir, par exemple, comment il avait vécu son retrait de la campagne de 2007 après avoir laissé échapper qu'il voterait Bayrou. Ce n'est même pas évoqué !

Comme les bons citoyens ont parfois envie de dire aux politiques qu'à un certain âge, il faut raccrocher, à 75 ans M. Duhamel, même en réformant beaucoup les retraites, peut-être faudrait-il songer à laisser la place ?



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