« Les Anglais se disent qu’ils ne sont pas européens », « les Catalans se disent qu’ils ne sont pas espagnols »…
« La moitié de mon temps, je suis à l’étranger. Je ne peux me résoudre à y voir partout des grues, des chantiers, des métros fantastiques, des musées, et puis revenir ici, où on me dit : “On a renoncé à ça parce qu’il y avait le crapaud doré”… »
« Aujourd’hui, si quelqu’un avait l’idée de faire la tour Eiffel, vous verriez les associations, ce qu’elles viendraient dire… »
31 mai 2016 Journée mondiale sans tabac
Si nous acceptions le paquet de cigarettes neutre, dans six mois on vous proposera la bouteille de vin neutre et s'en sera fini de nos appellations, et s'en sera fini de nos terroirs, et s'en sera fini de la défense de notre savoir-faire.
Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, le 3 février 2016 lors d'une réunion Les Républicains consacrée à l'agriculture et à la ruralité
Aller au bout de soi-même, c’est toujours ce que j’ai voulu.
L’amertume appelle l’amertume. Il ne faut en aucun cas s’y laisser entraîner sous peine de s’y trouver englouti.
"J'ai appris que lorsqu'on a eu beaucoup de chance dans la vie, la bienveillance est un devoir." (p.288)

D’une manière ou d’une autre, il va bien falloir arriver à résoudre ce problème de l’islam de France. Les musulmans français devront faire un effort important d’intégration de leurs pratiques religieuses à l’intérieur de la République. Cet effort, les chrétiens l’ont fait, au début du XXe siècle. Cela fut violent. Le processus qui nous a fait passer de la chrétienté à la laïcité fut difficile, parfois excessif, souvent intolérant. Mais nous y sommes arrivés. Les juifs ont connu un processus parallèle et c’est Napoléon qui en a été le maître d’œuvre. Ici encore, la contrainte fut utilisée plus souvent qu’à son tour.
Personne ne doit pouvoir s’imaginer qu’avec l’islam les choses se dérouleront sans opposition, sans sacrifice et sans polémique. L’autorité de l’État est en cause. Elle doit maintenant être utilisée pour contraindre s’il le faut. Au fond de moi, je pense qu’il y a eu assez de discussions, de colloques, de débats. Il est largement temps d’agir. Chacun connaît les têtes de chapitre et les données du problème s’agissant des imams indésirables, des mosquées où se déroulent les prêches inacceptables, des associations cultuelles où l’on tient des propos indéfendables, des radicalisés qui sont tolérés sur notre territoire, des comportements à l’endroit des femmes contraires à nos valeurs. La liste pourrait être beaucoup plus longue.
Il n’y a plus qu’à agir sans trop se soucier d’une pensée unique qui brandira le drapeau de l’islamophobie à la première occasion. Mais peu importe, chacun doit comprendre que c’est l’inaction qui renforce un peu plus chaque jour cette dernière. À l’inverse, je suis certain que c’est l’action qui nous en sortira. Nous n’avons plus le choix. C’est la cohésion de notre société tout entière qui est en cause. Les choses ont été très loin. Je veux espérer qu’il est encore temps d’agir pour éviter un affrontement dont les conséquences seraient incommensurables.
Être candidat pour le prestige de la fonction ne m’intéresse pas.
J’abhore le racisme. Je déteste la xénophobie. Je crois dans la force et la richesse de la diversité.
Accueillir en France quelques ingénieurs chinois ou même des milliers d'informaticiens indiens ne risque certainement pas de ralentir la croissance phénoménale de ces deux pays, les plus peuplés de la planète. Je ne vois donc pas au nom de quoi il faudrait s'interdire de les recruter en France. Et il n'est nullement besoin de conditionner ce recrutement à un retour des ingénieurs en Chine ou des informaticiens en Inde après quelques années de séjour en France. En revanche, je suis résolument hostile à toute forme d'immigration définitive des médecins et professionnels médicaux en provenance des pays les plus pauvres d'Afrique, qui ont tant besoin d'eux.
(Assemblée nationale, 2 mai 2006)