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Citations sur Le Comte de Monte-Cristo, tome 2/2 (184)

Mon père, dit Haydée en relevant la tête, était un homme illustre que l'Europe a connu sous le nom d'Ali Tebelin, pacha de Janina, et devant lequel la Turquie a tremblé.
Albert, sans savoir pourquoi, frissonna en entendant ces paroles prononcées avec un indéfinissable accent de hauteur et de dignité ; il lui sembla que quelque chose de sombre et d'effrayant rayonnait dans les yeux de la jeune fille, lorsque, pareille à une pythonisse qui évoque un spectre, elle réveilla le souvenir de cette sanglante figure que sa mort terrible fit apparaître gigantesque aux yeux de l'Europe contemporaine.

Chapitre LXXVIII. Haydée
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Rien ne compose le fond de l’âme comme les premiers souvenirs, et, à part les deux que je viens de vous dire, tous les souvenirs de ma jeunesse sont tristes.

Chapitre LXXVII. Haydée
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A Malte, j'ai aimé une jeune fille et j'allais l’épouser, quand la guerre est venue et m'a enlevé loin d'elle comme un tourbillon. J'avais cru qu'elle m'aimait assez pour m'attendre, pour demeurer fidèle même à mon tombeau. Quand je suis revenu, elle était mariée. C'est l’histoire de tout homme qui a passé par l’âge de vingt ans. J'avais peut-être le cœur plus faible que les autres, et j'ai souffert plus qu’ils n'eussent fait à ma place, voilà tout.

Chapitre LXXII. Le pain et le sel
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Nous l'avons déjà dit, le comte, soit prestige factice, soit prestige naturel, attirait l'attention partout où il se présentait, ce n’était pas son habit noir, irréprochable il est vrai dans sa coupe, mais simple et sans décorations ; ce n’était pas son gilet blanc sans aucune broderie, ce n’était pas son pantalon emboîtant un pied de la forme la plus délicate, qui attiraient l'attention : c’étaient son teint mat, ses cheveux noirs ondés, c’était son visage calme et pur, c’était son œil profond et mélancolique, c’était enfin sa bouche dessinée avec une finesse merveilleuse, et qui prenait si facilement l'expression d’un haut dédain, qui faisaient que tous les yeux se fixaient sur lui.

Il pouvait y avoir des hommes plus beaux, mais il n’y en avait certes pas de plus significatifs, qu’on nous passe cette expression : tout dans le comte voulait dire quelque chose et avait sa valeur ; car l’habitude de la pensée utile avait donné à ses traits, à l'expression de son visage et au plus insignifiant de ses gestes une souplesse et une fermeté incomparables.
Et puis notre monde parisien est si étrange, qu’il n'eût peut être point fait attention à tout cela, s’il n’y eût eu sous tout cela une mystérieuse histoire dorée par une immense fortune.

Chapitre LXXI. Le bal
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Mme Danglars était donc venue, non seulement belle de sa propre beauté, mais encore éblouissante de luxe ; (...).

Chapitre LXXI. Le bal
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C’était une étrange chose : jamais on ne paraissait faire un pas en avant dans le cœur ou dans l𠆞sprit de cet homme. Ceux qui voulaient, si l’on peut dire cela, forcer le passage de son intimité trouvaient un mur.

Chapitre LXVIII. Un bal d'été
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Vous ne voyez que le passé, madame, et certes il est sombre. Eh bien, figurez-vous un avenir plus sombre encore, un avenir… affreux certainement… sanglant peutêtre !…(...)
Comment est-il ressuscité, ce passé terrible s’écria Villefort ; comment, du fond de la tombe et du fond de nos cœurs où il dormait, est-il sorti comme un fantôme pour faire pâlir nos joues et rougir nos fronts ?

Chapitre LXVIII. Le cabinet du procureur du roi
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Si mon front est sévère c𠆞st que bien des malheurs l’ont assombri, si mon cœur s𠆞st pétrifié, c𠆞st afin de pouvoir supporter les chocs qu’il a reçus.

Chapitre LXVIII. Le cabinet du procureur du roi
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Il est donc vrai que toutes nos actions laissent leurs traces, les unes sombres, les autres lumineuses, dans notre passé ! Il est donc vrai que tous nos pas dans cette vie ressemblent à la marche du reptile sur le sable et font un sillon ! Hélas ! pour beaucoup, ce sillon est celui de leurs larmes !

Chapitre LXVIII. Le cabinet du procureur du roi
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(...) je resterai immuable dans ma volonté, et le monde appréciera de quel côté était la saine raison.

Chapitre LXI. Le télégraphe
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