Il est venu sans que je m'y attende, comme une vague, un raz de marée, ce coup de coeur pour le magnifique roman de
Martin Dumont.
Est-ce sa structure, calquée sur l'avancement de la construction du pont ?
Est-ce cette plume poétique, belle et lumineuse ?
Est-ce cette histoire touchante, le pont comme un couperet, la fin d'une époque, la fin d'une île, "la mort de la poésie" ?
Est-ce Léni, taiseux, embarrassé, mais aussi sensible et délicat ?
Est-ce la pudeur de cette écriture qui fait pourtant exploser les sentiments les plus forts ?
C'est sans doute tout ça à la fois.
Je repose ce roman, le coeur encore sur l'île, la tête sur un Fireball, et des étoiles dans les yeux.
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