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Critique de Laparenthesedeceline


Tant qu'il reste des îles. Rien que le titre de ce second roman de Martin Dumont paru aux Avrils, invite à l'évasion. Cependant, de par un style fluide et sincère, cette sensation de flottement agréable persiste au-delà du titre et tout au long de la lecture. Pour qui aime profondément la mer – comme moi vivant sur une presqu'île -, ce texte est une véritable perle. La mer est un personnage à part entière. Il y est question de voile, de bateaux, d'embruns, de vent…. J'ai pris la mer moi aussi, j'ai barré avec Léni, fendu la crête des vagues, ma peau sentait le sel. Des souvenirs sont remontés à la surface. Pour avoir pratiqué la voile près d'une île sans pont, je me suis complètement immergée dans cette histoire. Mais il y est surtout question des conditions de l'insularité. Cette particularité qui, à défaut d'isoler, écarte un peu du reste du monde et assure une réelle tranquillité. Pourtant dans cette histoire, cet isolement est mis à rude épreuve par la construction d'un pont destiné à relier l'île au continent. Les divergences de points de vue des habitants sur ce sujet mènent parfois à des situations complexes, presque tragiques. Martin Dumont ne prend aucun parti sur ce point, il reste neutre, tout comme Chloé, photographe du continent, un personnage clé avec le héros Léni, l'éternel insulaire.
L'auteur a imaginé des personnages attachants et plutôt concrets. Chacun d'entre eux possède sa propre poésie, apportant ainsi du corps à ce récit sublimé par l'atmosphère marine.
J'ai beaucoup aimé la sensorialité et la pudeur de ce texte. Nul besoin de tout dire pour exprimer.
Lien : https://laparenthesedeceline..
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