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Critique de Le_carnet_de_Peg
Martin Dumont nous entraine dans une lecture émouvante et triste mais tellement belle en même temps.
Léni est le papa d'Agathe qu'il aime plus que tout. Il est séparé de sa maman, Maélys avec qui il entretient une relation difficile. Léni est un homme travailleur, sérieux, attachant. C'est un taiseux. Il travaille dans un chantier naval. Son patron, Marcel, lui a tout appris, comme un père à son fils. En dehors de son travail et de sa fille, rien ne compte vraiment pour Léni. Il laisse dérouler sa vie comme elle vient, ne fait pas vraiment d'effort pour décider de ce qu'il en fait. Un jour Léni rencontre Chloé. Ensemble, ils pourraient se faire une vie, un avenir. Mais même en amour, Léni est passif. Il ne parle pas de sentiments, ne prend pas de décision, il attend qu'on fasse pour lui.
A cette même période, l'avenir des habitants de l'île va se transformer : l'île n'en sera bientôt plus une. Un pont va bientôt la relier au continent. Les points de vue des habitants divergent à ce sujet. Pour certaines, l'île va perdre son identité, elle doit garder son indépendance. Pour d'autres, c'est une formidable avancée économique. Tous se retrouvent pour en discuter chez Christine, qui tient le seul café de l'île, lieu incontournable pour les habitants. Alors même donc que tous les habitants se battent pour que l'île reste une île ou au contraire, pour soutenir la construction du pont, Léni n'a toujours pas de point de vue. Il ne sait pas vraiment si cela sera bénéfique ou non et, encore une fois, il se laisse porter par le point de vue des autres.
J'ai réellement dévoré ce roman. Lu d'une traite, Martin Dumont m'a transportée sur cette île avec ses habitants. J'ai aimé ce personnage central, Léni. J'avais envie de le secouer, de l'aider, de lui dire « mais bats toi bon sang ! »
Je vous conseille vraiment ce roman. Un bon moment en perspective.
Léni est le papa d'Agathe qu'il aime plus que tout. Il est séparé de sa maman, Maélys avec qui il entretient une relation difficile. Léni est un homme travailleur, sérieux, attachant. C'est un taiseux. Il travaille dans un chantier naval. Son patron, Marcel, lui a tout appris, comme un père à son fils. En dehors de son travail et de sa fille, rien ne compte vraiment pour Léni. Il laisse dérouler sa vie comme elle vient, ne fait pas vraiment d'effort pour décider de ce qu'il en fait. Un jour Léni rencontre Chloé. Ensemble, ils pourraient se faire une vie, un avenir. Mais même en amour, Léni est passif. Il ne parle pas de sentiments, ne prend pas de décision, il attend qu'on fasse pour lui.
A cette même période, l'avenir des habitants de l'île va se transformer : l'île n'en sera bientôt plus une. Un pont va bientôt la relier au continent. Les points de vue des habitants divergent à ce sujet. Pour certaines, l'île va perdre son identité, elle doit garder son indépendance. Pour d'autres, c'est une formidable avancée économique. Tous se retrouvent pour en discuter chez Christine, qui tient le seul café de l'île, lieu incontournable pour les habitants. Alors même donc que tous les habitants se battent pour que l'île reste une île ou au contraire, pour soutenir la construction du pont, Léni n'a toujours pas de point de vue. Il ne sait pas vraiment si cela sera bénéfique ou non et, encore une fois, il se laisse porter par le point de vue des autres.
J'ai réellement dévoré ce roman. Lu d'une traite, Martin Dumont m'a transportée sur cette île avec ses habitants. J'ai aimé ce personnage central, Léni. J'avais envie de le secouer, de l'aider, de lui dire « mais bats toi bon sang ! »
Je vous conseille vraiment ce roman. Un bon moment en perspective.
