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Critique de visages


J'aurais pu abandonner ce livre après en avoir lu presque 400 pages,mais deux raisons m'en ont empêchée et je m'en felicite ! Quel roman!
Ces deux raisons sont,tout d'abord qu'il m'a été offert par mon fils,puis parce que la plume de David James Duncan est exceptionnelle et que dès les premières pages il réussit à camper des personnages forts,émouvants,à la fois simples par leur statut mais riches et complexes par leur psychologie. L'humour particulier et la tendresse s'imposent également dès les premières lignes.
Ce qui m'aurait incité à stopper ma lecture c'est la place prépondérante que tient le base Ball.
Ce roman narre l'histoire d'une famille américaine dans les années 60,par la bouche des enfants et principalement de Kincaid. Ils sont quatre frères : le narrateur, Everett l'aîné,Irving et Péter ainsi que les deux petites dernières,les jumelles Beth et freddy.
Cette famille a deux piliers : le base- Ball et la religion.
Le premier est incarné par le père, magnifique personnage dont la sensibilité et l'amour pour sa famille n'a d'égal que sa passion pour ce sport ; le second inébranlable, défendu coûte que coûte avec rigidité par la mère, membre fanatique de l'église adventiste.
Ce que développe ce roman c'est l'immense entremêlement de ces deux mondes mais aussi des multiples autres fils qui s'y glissent,l'amour,la guerre,la précarité, les secrets de famille,la poésie, le bouddhisme, la politique etc.
Et c'est en effet,lorsque cette fratrie devient adulte et que le contexte de la guerre du Vietnam s'impose que j'ai totalement plongé dans cette histoire.
Chaque membre de cette famille a sa propre façon de voir et de vivre le monde. Chacun souffre et se démène comme il peut pour donner sens à sa vie. Malgré tous les remous,les drames,la violence intra familiale et celle du monde,malgré les apparences,c'est le lien d'amour indéfectible qui unit cette famille qui permettra des miracles!
Impossible de rendre compte et hommage en un simple billet d'un tel monument littéraire de plus de 800 pages ! Alors,s'il est vrai que pour qui n'est pas passionné de base Ball la première partie du roman est longue,il vaut vraiment la peine de ne pas le lâcher ! Je n'oublierai pas cette lecture !
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