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Critique de TheWind
Voici un roman historique résolument moderne !
Clara Dupont-Monod a pris bien des libertés pour nous narrer l'histoire du mariage chaotique d'Aliénor d'Aquitaine et de Louis VII mais c'est pour notre plus grand plaisir.
Ici, deux voix s'enlacent et se défont, s'ignorent et se fuient, se cherchent et se perdent.
La première voix, c'est celle d'Aliénor d'Aquitaine. Autoritaire, franche, libre et implacable.
La deuxième, c'est celle de son époux, le roi de France, Louis VII. Pathétique, touchant, faible et docile.
Deux voix qui se font écho et qui dévoilent au lecteur leur malaise, leurs états d'âme, leurs émotions les plus intimes.
Aliénor n'aime pas Louis. Trop dévot. Trop austère. Trop gentil. Trop mollasson. Elle aime la guerre et l'amour. Tout ce qu'il rejette.
Louis aime Aliénor. Parce qu'elle est belle et majestueuse. Parce qu'elle le charme et l'envoûte. Parce qu'elle l'effraie autant qu'elle le séduit. Lui, si pieux, il a fait d' Aliénor sa déesse, répond à tous ses caprices mais n'ose l'approcher.
Comment ces deux caractères si opposés pouvaient-ils s'entendre ? On comprend bien que c'était voué à l'échec dès le début.
Si Louis est prêt à tous les sacrifices pour combler celle qu'il aime, Aliénor n'en a cure. Souveraine, passionnelle et ardente, elle est bien trop égoïste et trop ambitieuse pour céder à ce roi qu'elle juge si peu « royal ».
On suit ainsi, sur fond d'atmosphère médiévale et à travers quelques épisodes historiques à la chronologie malmenée, les pensées et les états d'âme de ces deux personnages. Une approche psychologique et intimiste qui peut surprendre mais qui a le mérite d'être audacieuse et inhabituelle pour un roman historique.
J'ai surtout apprécié l'écriture simple et décontractée de l'auteure, empreinte d' images poétiques qui m'ont tout autant séduite que les chants des troubadours de la cour d'Aliénor.
Clara Dupont-Monod a pris bien des libertés pour nous narrer l'histoire du mariage chaotique d'Aliénor d'Aquitaine et de Louis VII mais c'est pour notre plus grand plaisir.
Ici, deux voix s'enlacent et se défont, s'ignorent et se fuient, se cherchent et se perdent.
La première voix, c'est celle d'Aliénor d'Aquitaine. Autoritaire, franche, libre et implacable.
La deuxième, c'est celle de son époux, le roi de France, Louis VII. Pathétique, touchant, faible et docile.
Deux voix qui se font écho et qui dévoilent au lecteur leur malaise, leurs états d'âme, leurs émotions les plus intimes.
Aliénor n'aime pas Louis. Trop dévot. Trop austère. Trop gentil. Trop mollasson. Elle aime la guerre et l'amour. Tout ce qu'il rejette.
Louis aime Aliénor. Parce qu'elle est belle et majestueuse. Parce qu'elle le charme et l'envoûte. Parce qu'elle l'effraie autant qu'elle le séduit. Lui, si pieux, il a fait d' Aliénor sa déesse, répond à tous ses caprices mais n'ose l'approcher.
Comment ces deux caractères si opposés pouvaient-ils s'entendre ? On comprend bien que c'était voué à l'échec dès le début.
Si Louis est prêt à tous les sacrifices pour combler celle qu'il aime, Aliénor n'en a cure. Souveraine, passionnelle et ardente, elle est bien trop égoïste et trop ambitieuse pour céder à ce roi qu'elle juge si peu « royal ».
On suit ainsi, sur fond d'atmosphère médiévale et à travers quelques épisodes historiques à la chronologie malmenée, les pensées et les états d'âme de ces deux personnages. Une approche psychologique et intimiste qui peut surprendre mais qui a le mérite d'être audacieuse et inhabituelle pour un roman historique.
J'ai surtout apprécié l'écriture simple et décontractée de l'auteure, empreinte d' images poétiques qui m'ont tout autant séduite que les chants des troubadours de la cour d'Aliénor.
