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sur 608 notes
Moyen Âge ? Vous avez dit Moyen Âge ? Vous savez que c'est la formule magique pour me faire accourir, ventre à terre, nez dans la poussière (des grimoires) ! Et si, vous rajoutez à cela le nom de l'auteur, alors là, je ne réponds plus de rien ! En effet, je l'avais tellement appréciée dans La Passion selon Juette, que je me dis qu'il s'agit dune valeur sûre. Elle a le don pour transformer L Histoire (avec un grand H), la sublimer, la raconter avec magnificence.

Après la sainte belge, Clara Dupont-Monod s'attaque ici à Aliénor d'Aquitaine. Une reine au doux prénom qui était pourtant "une main de fer dans un gant de velours". Cette Diane chasseresse était aussi ambitieuse que cultivée. Héritière du duché d'Aquitaine à la mort de son frère, elle entendait bien non seulement le conserver mais encore l'agrandir. Son mariage de raison avec le futur Louis VII montre à quel point l'ambition prenait le pas sur le côté personnel. Elle qui protégeait bec et ongles les troubadours et la fin'amor avait mis un voile noir sur son coeur. Et nous pouvons facilement le concevoir. Louis VII s'accorde avec Aliénor comme des porte-jarretelles siéraient à un cochon. le pauvre homme ne vit que pour et par la foi.

La romancière fait bien ressortir, dans ce livre à deux voix, les différences flagrantes entre les deux personnages. D'un côté, le caractère affirmé et conquérant d'Aliénor est mis en relief par une narration dont le champ lexical rappelle souvent le combat. La future reine de France apparaît comme une maîtresse-femme. On sait qui porte la culotte dans le couple ! de l'autre, Louis ressemble au ravi de la crèche, un poète illuminé, habité par sa foi, dont la gentillesse n'a d'égal que la naïveté. Mais sous cette apparence se cache un homme torturé manipulé par ses sentiments et... par son épouse. Et même s'il s'agit ici d'un roman, d'une fiction, on peut tout de même apercevoir L Histoire en filigrane derrière.

Si vous ne connaissez pas encore Clara Dupont-Monod, je ne peux que vous conseiller de vous ruer chez votre libraire ! J'ai lu ce livre éblouissant dans le cadre des Matchs de la rentrée Price Minister et je ne le regrette pas ! D'ailleurs, puisqu'on me demande de donner une note sur 5, vous avez bien compris que je lui donne la note maximale.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Le sixième roman de Clara Dupont-Monod mise sur les blancs de l'Histoire pour bâtir une légende, celle d'Aliénor d'Aquitaine.

Le roi disait que j'étais diable est l'affrontement volontairement binaire entre Aliénor d'Aquitaine et Louis le Jeune (Louis VII, roi de France de 1137 à 1180). L'auteur met alors en scène un face-à-face antinomique, simple et net : d'un côté, une jeune femme orgueilleuse, voire même franchement hautaine, qui se veut libérale, mais est foncièrement aristocratique, qui se veut ouverte mais est particulièrement élitiste, et qui revendique tout cela haut et fort ; de l'autre, un jeune roi en devenir, destiné au départ à la vie monacale et trop enclin à s'imaginer une vie amoureuse parfaite vis-à-vis de sa situation politique fragile. En alternant récit de l'un et récit de l'autre, l'auteur démontre le cruel manque de communications entre deux personnalités totalement opposées.
Quelques détails en feront, bien sûr, tiquer plus d'un, avec notamment des partis-pris intrigants concernant la personnalité d'Aliénor ou bien l'usage de quelques futurs toujours étonnants, et même gênants, quand nous parcourons dans un récit historique. Malgré cela, l'auteur précise en fin d'ouvrage son intention de conserver tout du long une part de fiction dans son récit très personnel. Pour être plus précis, cela passe par un grand intérêt pour la « psychologisation » des situations amoureuses et publiques : les personnages réfléchissent énormément à comment ils sont perçus par leur conjoint, ainsi que par leur entourage, peut-être même un peu trop (surtout chez Aliénor qui en fat parfois des caisses pour une broutille de notre point de vue, mais une affaire d'État pour elle). Ce parti-pris, agréable au demeurant, nous lance parfaitement dans le récit, car au niveau empathique c'est du tout bon ; en revanche, on finit peut-être par se lasser du processus une fois les cent premières pages passées. Pour autant, et c'est paradoxal, l'auteur crée une rupture finale avec la dernière longue intervention de Raymond d'Aquitaine, seigneur d'Antioche, l'oncle d'Aliénor, qui nous trace, un peu à la va-vite, ce qui constitue les derniers mois de vie conjugale entre les deux têtes couronnées.

Clara Dupont-Monod répond vraisemblablement à ses objectifs : peindre le portrait romanesque d'un personnage historique féminin controversé. Dans un récit qui pourrait se révéler parfaitement contemporain, elle appuie là où cela fait souvent très mal dans la vie de nombreux couples : le manque de communication et l'incompréhension mutuelle. En un seul roman, vous avez donc un récit historique romancé et une réflexion sur le maintien harmonieux du couple !

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Mariage arrangé, bordel assuré ! Lorsque que la fougueuse et pétillante Aliénor d'Aquitaine à 13 ans se marie avec Louis VII, elle devine très vite que la lune de miel sera éphémère et que les années galères vont s'empiler comme autant de mauvais souvenirs. Faut dire que le pauvre Louis n'est pas forcément le bon parti même si lui tombe sous le charme de son impétueuse épousée. Mais de l'amour à la haine la frontière est ténue. « Par moi, il a gouté à la haine. Par lui, j'ai découvert la honte ».
Clara Dupont-Monod nous offre avec une belle imagination le dialogue intérieur d'un couple que leurs flagrantes différences vouaient à l'échec, malgré de louables efforts pour tenir leur rang. Pire, malgré deux grossesses, Aliénor n'offrira pas d'héritiers à la couronne (deux petits filles viendront). Parfaitement documenté, le choix de passer de l'un à l'autre renforce le rythme du récit, Clara Dupont-Monod nous donne une page d'histoire en y ajoutant une invention bienvenue. J'ai beaucoup aimé.
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Elle a le sang chaud, la violence, la fierté et le tempérament fantasque des terres du sud qui l'ont vue naître, ce duché d'Aquitaine qu'elle tient de ses ancêtres et dont le roi Louis VII, en l'épousant, reçoit l'alliance avec la Couronne de France. Elle n'avait que treize ans lorsqu'elle a vu venir vers elle celui qui devait l'arracher à son “royaume” tant aimé pour la conduire à ces tristes épousailles : un être frêle, taciturne et bigot, jusqu'alors promis à une vie monacale, devenu roi par accident, un homme du nord austère et froid… qui, au premier regard, tombe en amour, le coeur foudroyé par la belle orgueilleuse, cette femme de désordre, d'excès et d'insécurité.

Mariage arrangé, politique et subi pour Aliénor, révélation bouleversante pour le roi… cette union impossible de la glace et du feu, où l'un dévorera forcément l'autre, forme la trame de ce récit où s'entremêlent les voix d'Aliénor et de Louis pour dire, chacun à sa manière, une même réalité vécue aux deux extrêmes de la passion bafouée et malheureuse et de l'indifférence teintée de mépris et de haine.

Clara Dupont-Monod s'appuie sur la légende que suscitèrent la stature impérieuse d'Aliénor et ses aventures tumultueuses pour entraîner son lecteur au coeur d'un XIIe siècle plein de violence, d'effervescence et de combats dont Aliénor fut l'une des hautes figures, et nous convie à sa suite dans un tourbillon de passions, de conquêtes, d'expéditions militaires, de rêves avortés et de désastres, à la fortune des armes et de l'amour.

L'écriture est flamboyante, haletante et bien rythmée, les personnages hauts en couleurs et parfaitement crédibles, la construction en alternance enrichit habilement le propos ; et même si elle prend quelques libertés avec la vérité historique - Aliénor était en réalité une femme très pieuse et nullement débauchée - Clara Dupont-Monod nous offre avec ce roman une page somptueuse et admirablement restituée de l'histoire de France, qui se lit comme un vrai “page-turner”.

Un excellent roman, et un très bon moment de lecture.

[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
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"Je vais épouser un moine".
C'est avec réticence que la belle Aliénor, duchesse en Aquitaine, voit arriver son promis en la personne du futur roi Louis VII. Mariage arrangé dans le but de tripler le domaine royal car la politique ne connait pas les sentiments...
Sauf que...le jeune roi est amoureux, immédiatement!
Il est bien le seul.
Elle n'est que rage et chagrin.

Tels des monologues, dans un dialogue des voix entrecroisées des deux époux royaux, le Paris médiéval et la cour de France du 12ème siècle se déclinent avec l'apprentissage du pouvoir, les querelles d'influence, les guerres et les croisades, le désoeuvrement et l'impuissance du statut d'épouse, le poids du statut royal.

Louis est calme, influencable, diplomate dans sa gouvernance, jugé faible et placide, Aliénor trépidante et combattive, manipulatrice et glaciale envers son époux. le mariage n'est guère heureux, infécond d'héritiers mâles.
Une troisieme voix vient conclure ce roman épique, point d'orgue de l'union en échec d'une reine sulfureuse et d'un roi pieux.

Un livre déroutant, original dans sa construction narrative, un peu confus parfois. Il ne faut pas chercher ici une petite bluette historique. Les personnalités sont peu sympathiques, portées par des temps de fureur guerrière. Historiquement, l'auteur prend des libertés d'interprétation sur les personnes tout en respectant les faits d'actualité du début du règne. On reste ici dans la trame du roman et il convient simplement de prendre plaisir à découvrir un portrait de femme libre et ambitieuse ancrée dans son époque.
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Quelle grande qualité que de pouvoir absorber ses lecteurs dans les anneaux du temps pour se retrouver en quelques lignes contemporain d'Aliénor.
Quelle superbe récompense de chevaucher à côté d'une telle femme de Poitiers à Jérusalem en passant par le massacre de Vitry-En-Perthois et le siège de Damas.
Aliénor ! Prénom qui signifie : adoucir, compassion, l'étincelle. « Il faut se méfier des mots »
La belle et rebelle petite d'Aquitaine fera plier Thibault de Champagne, Bernard de Clairvaux, L'abbé Suger, et le roi Louis VII, son époux.
Ils ne se sont pas choisis, la France morcelée à cette époque a besoin d'alliance pour faire un état et d'enfants pour pérenniser tout ça. Tout capotera.
Clara Dupont-Monod sera bien plus explicite dans ce roman souvent poétique, toujours épique où vous n'aurez aucun répit. le diable est dans les détails.
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Nous sommes à Bordeaux. Aliénor a treize ans. Adossée à la cime de sa tour elle regarde arriver un immense convoi dans lequel se trouve son futur mari, le Louis VII. Elle a un caractère bien trempé, une forte personnalité.
Louis VII n'était pas destiné à être roi mais faisait sa prêtrise. C'est le frère cadet de Philippe qui, lui, a été élevé en futur roi, mais il est mort d'une chute de cheval, un porc ayant traversé devant sa monture.
Louis VII est un roi malgré lui qui se forme à son métier sous la férule de Suger. C'est un homme très pieux, qui exprime peu d'émotions. L'une est du Sud et l'autre du Nord, donc deux personnalités aux antipodes. Mais le roi tombe amoureux dès le premier regard de la jeune fille qui va devenir la célèbre Aliénor d'Aquitaine.
Le livre nous raconte leur vie à tous les deux durant la durée de leur mariage : c'est la première vie d'Aliénor qui épousera par la suite Henri Plantagenêt.


Ce que j'en pense :

L'auteure part de l'Histoire et construit son roman comme un chant à deux voix : elle alterne un passage raconté par Aliénor et l'autre comme une réponse en réaction rapporté par Louis VII, comme deux âmes qui se répondent et que tout oppose.
Clara Dupont-Monod a le génie d'introduire des notions de psychologie dans leur relation. Les actes et les paroles de chacun sont réinterprétés, éclairés par la psychologie moderne.
Elle décrit très bien le caractère bouillant, fonceur, volontaire d'Aliénor et en face, on a Louis le taiseux, le mystique qui peu à peu devient un vrai roi. Aliénor passe pour une rebelle indifférente à la foi dans ce livre alors que ce n'est pas le cas, dans la réalité elle était très pieuse, pratiquante.
Les phrases sont courtes, les mots sont précis. L'écriture est belle et Clara Dupont-Monod fait raconter la dernière partie par Raymond de Poitiers ce qui ne manque pas de sel.
C'est un bon roman, mais je préfère la vraie histoire d'Aliénor d'Aquitaine telle que la raconte Régine Pernoud.

Note : 7/10
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« J'aime ma femme qui ne m'aime pas, mais il y a encore, au fond de moi, l'espoir qu'elle m'aime un jour ».
Son époux, le roi Louis VII, l'appelle « Ma princesse aux poings serrés », le peuple la traite de « fée maléfique qui se transforme en serpent à la nuit tombée »…

Qui est cette Aliénor d'Aquitaine, mariée à treize ans avec un roi de France qui était plutôt tourné vers la religion ? Mariage arrangé, donc, car il agrandissait considérablement le royaume !
Princesse des troubadours, descendante d'une famille tumultueuse, elle se veut libre, fière, entière, révoltée, « en guerre ». C'est mal parti avec le gentil Louis VII, paisible, bienveillant, pieux. Ce roman retrace ce mariage malheureux, qui durera peu d'années, le temps d'avoir deux filles et de partir en Croisade, celle prêchée par Bernard de Clairvaux. de Poitiers à Antioche, en passant par Paris, Aliénor est une guerrière contre beaucoup de choses et de gens, y compris son mari.
Après l'annulation de son mariage, elle épousera Henri Plantagenet, roi d'Angleterre. Mais ça, c'est une autre histoire, racontée dans « La Révolte ».

Clara Dupont-Monod est fascinée par cette femme hors du commun, au charme vénéneux et à la volonté folle. Elle la raconte dans une prose flamboyante et poétique. Les points de vue des deux parties sont adoptés, celui d'Aliénor et celui du roi, ainsi qu'un troisième, vers la fin, celui de l'oncle d'Aliénor, Raymond de Poitiers, seigneur d'Antioche.
J'ai aimé suivre les fluctuations toujours dans le combat du premier mariage d'Aliénor, mais je n'y reviendrais plus. Je préfère les romans plus intimistes où l'auteure déploie toute la palette d'émotions et de sentiments qui lui sied si bien, comme le magnifique « S'adapter ».

Alors, Aliénor, es-tu une diablesse ? Sans aucun doute ! En tout cas, c'est Clara Dupont-Monod qui le déclare !

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Mais qu'est-ce qu'ils ont tous ces auteurs à vouloir faire de la jolie phrase ?

Après Laurent Gaudé et son Pour Seul Cortège, c'est encore une autrice en fait habituée du plateau de la Grande Librairie et écrivant du roman historique que je lis. Et à nouveau, le style prime le fond. Je vais finir par y voir une corrélation (bon ok, deux points c'est un peu léger pour les stats…).
Je continue à être surpris par cette approche très littéraire de l'Histoire. Aucune femme, aucun homme normalement constitué ne parle comme ça, ne pense comme ça. On est dans de l'artistique, de la magnification de la pensée et de l'émotion par les mots. Au point que ça étouffe presque le sujet que cela veut magnifier.

Pour autant, est-ce que c'est mauvais ?
Ben non. Ça pète en fait.

Clara Dupont-Monod entreprend de faire conter par les acteurs même la première partie de la vie d'Aliénor d'Aquitaine : celle qui la lie au roi de France Louis VII. Sur les trois-quarts du livre, deux voix. Première voix : celle d'Aliénor, fière, dominante, orgueilleuse, méprisante, vivante, conflictuelle, guerrière. Pas de compassion. Pas de compromission. Elle est Reine. Elle se doit d'écraser ceux qui essaie de s'élever à ses dépends. Ses manières du Sud qui plaisent si peu au Nord, elle les crache aux visages avec dédain. Une femme ultra forte. Mais qui n'a pas attiré ma sympathie.
Deuxième voix : Louis. Roi de fait mais si timide, si diplomate, si pieux, si fade aux yeux de sa belle, et pour son malheur, si amoureux de sa belle, si prêt à tout pour lui plaire, jusqu'à renier son essence même. Mais malgré ses efforts, c'est à peine s'il dépasse le niveau du mépris dans les yeux d'Aliénor. Et l'amour fou doublé du sentiment de culpabilité à cause du renoncement à tous ses idéaux transforment l'amour en haine.

Le dernier quart donne la parole à Raymond de Poitiers, souverain d'Antioche, alors que le roi de France et sa reine ont pris la croix pour contenir l'avancée des Turcs. Et l'on découvre un homme de l'ouest qui s'est adapté à son environnement oriental et qui ne peut dévier les stupides choix tactiques de Louis car il est l'oncle d'Aliénor, et comme tel forcément un de ceux qui le méprisent. Et l'on voit avec lui venir le désastre, la victoire implacable de Nour ed-Din et le retour en France la queue entre les jambes.

Mépris et haine. Il n'y a plus que cela. Aliénor en a assez de ce pantin. Il lui faut un homme qui puisse lui tenir tête.
Et vient Henri Plantagenêt.

Il faut bien l'avouer, les personnalités contrastées d'Aliénor et de Louis éclatent à travers l'afflux de mots de Clara Dupont-Monod. On les ressent dans sa chair. Sur ce point, la réussite est totale. Sur la réalité des faits, l'autrice avoue elle-même dans la postface qu'elle a rempli les blancs laissés par les documents historiques, là où l'imagination a les coudées franches. C'est ce qu'on attend d'elle.
Et sur l'Histoire… eh bien ce roman m'a franchement donné envie d'en lire plus sur ce personnage épatant avec qui j'ai peu d'atomes crochus. Peut-être vais-je tenter le livre de Régine Pernoud.
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Elle aimait la littérature, lui les évangiles ; elle demandait des fêtes et des guerres, il voulait la paix et le dialogue. Elle croit au pouvoir, lui à Dieu.
La révolteClara Dupont-Monod
Ainsi se résume l'union d'Aliénor et de Louis VII. le roi disait que j'étais diable fut un énorme coup de coeur et la découverte d'un auteur.
Aliénor c'est le soleil, la douceur de vivre de l'Aquitaine, la force des sentiments. Louis VII c'est la nuit, l'austérité, la religion. La langue d'Oc et la langue d'Oil s'unissent. Aliénor c'est l'élan vital, l'énergie, la soif de pouvoir qui rencontre l'inertie, le tempérament contemplatif du roi trop à l'écoute de ses conseillers. Louis VII subira son charme quelques temps mais excédé, se sentant bafoué, misérable, la haine s'installera.
Même si l'histoire est romancée, Clara Dupont-Monod nous offre un récit prenant, avec une Aliénor magnifique, ambitieuse, qui a bien du mal à se faire entendre. Une reine légendaire.
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