L'Ombre des pins

Pablo arrive en train au bord de la mer, dans la maison de sa grand-mère, avec ses parents, tous deux scientifiques, pour passer une semaine de vacances. Il a des révisions à faire. Il craint de s'ennuyer avec « des vieux » mais lorsque ses parents l'avertissent qu'ils doivent repartir le lendemain de façon imprévue, il demande à rester. Peut-être la rencontre d'une jeune fille n'est-elle pas étrangère à ce changement d'avis. ● Les dessins ainsi que l'objet-livre tout entier sont magnifiques. Les couleurs, la qualité du papier, les dessins de l'album photo, tout est d'une grande beauté. ● Mais cette bande dessinée est beaucoup trop taiseuse pour moi ; son charme n'a pas vraiment opéré. Il y a peu de dialogues, beaucoup de pages sans aucun texte ; je suis déçu car j'avais lu Nul si découvert de Valérian Guillaume et je pensais retrouver ici son inventivité langagière, ce qui n'est pas le cas. ● Pour les amateurs de beaux dessins, de personnages contemplatifs et d'images muettes.

Pablo part en vacances en bord de mer avec ses parents chez sa grand-mère Irène. Il a des révisions à faire pour ses examens. le travail va bientôt laisser place à la détente, surtout qu'il va faire connaissance avec Carla.
Le graphisme nous immerge dans une ambiance chaude, d'orange, et d'ocres ponctués des bleus du ciel et de la mer, le trait est simple, épuré, laissant les couleurs en avant. C'est un récit tout en douceur, décrivant des moments où on est bien, Pablo et Carla ne parlent pas beaucoup, pourtant le courant passe, c'est une romance légère, une histoire de rencontre, encore très timide, les deux jeunes sont touchant et tout cela sonne juste, réel et un peu sage. Cette modestie qui fait la qualité de l'oeuvre est aussi son point faible, un peu trop anecdotique pour s'emballer totalement, je reste sur ma faim malgré toute la poésie et la délicatesse qui se dégagent de cette rencontre, mais j'espère que ce jeune duo d'auteurs nous réservera d'autres collaborations.

Cette année encore, Pablo part en vacances avec ses parents. Révisions au programme, mais aussi plage et retrouvailles avec sa grand-mère dans cette maison où il revient chaque été.

Mais avouons-le, quand on est adolescent, les parents et grands-parents paraissent bien vieux et démodés, et l'on a envie de bouger, danser, sortir. Pourtant, il faut réviser et le programme est dense, alors Pablo reste là pendant que ses parents vont retrouver leurs amis.
Enfin, ça c'est sans compter sur sa grand-mère bien plus moderne et jeune qu'il n'y paraît, et qui a bien compris que la jeunesse a autant besoin de liberté et de changement que de révisions pour s'épanouir.
Alors elle pousse Pablo à aller se baigner, se promener. Au village il rencontre Carla, une jeune fille qui ne quitte jamais son appareil photo. Tout est bon pour elle, clic, clic, son oeil collé au viseur, elle est très occupée à prendre des photos. Mais heureusement pour lui, elle va avoir besoin de l'aide de Pablo pour venir à bout de celles qu'elle souhaite envoyer pour participer à un concours.

Peu à peu, une belle histoire se noue entre les deux adolescents, sous le regard complaisant et tendre d'une grand-mère comme on rêverait tous d'en avoir. Dans la chaleur de l'été, la grand-mère évoque des souvenirs anciens quand les jeunes s'en créent de nouveaux, un beau regard sur le temps qui passe, la vie à se construire, les rencontres mais aussi les relations avec la famille, parents, grands-parents, toutes ces choses qui font que l'on devient ce que l'on est.

Une rencontre entre deux adolescents en vacances, temps suspendu, émois estivaux, moments de liberté totale au bord de la mer, sous la pinède, dans un charmant petit village.
L'appareil photo comme vecteur de rencontre, de communication, d'entrée en contact permet à chacun des adolescents de découvrir l'autre et le monde sans s'exposer totalement.
L'atmosphère est très bien rendue, que ce soit sur la petite place du village avec les joueurs de pétanque ou les joueurs de cartes attablés à la terrasse de l'unique café, les habitants en espadrille ou sous les pins, en bord de mer. On peut presque ressentir la chaleur, être ébloui par les reflets de la mer.
Délicatesse et tendresse sont les maîtres-sensations de ce roman graphique très contemplatif où les mots sont réduits à la portion congrue.
La palette est chaude, dans les tons d'ocre mais je l'ai trouvée un peu monotone; elle est la même que Pablo soit dans la gare ou chez sa grand-mère, avec ses parents très stricts ou seul avec sa mamie, qu'il fasse ses révisions ou respire dehors, qu'il soit seul ou avec Carla. Je m'attendais à ce que les couleurs reflètent d'une façon ou d'une autre les émotions de Pablo.
Belle découverte que cet album, finaliste du Prix Orange de la Bande Dessinée 2023.

Pablo passe des vacances à la mer avec ses parents chez sa grand-mère. Ses parents sont des scientifiques et Pablo doit réviser pour ses examens. Sa grand-mère lui conseille cependant d'aller à la mer et de prendre le temps de souffler. sa rencontre avec Carla va bouleverser son programme et lui faire définir d'autres priorités. Carla semble passionner par la photographie et elle en quitte pas son appareil qui est comme un troisième oeil. Pablo va s'emparer de l'appareil de son grand-père et se découvrir un intérêt pour les images. Une amitié va se nouer entre entre ces deux adolescents et devenir une première histoire d'amour.

Très peu de textes pour illustrer cette BD, tout passe par les images, par l'agencement des cases et le jeu des couleurs. J'ai beaucoup aimé les paysages et les représentations des arbres. J'ai aussi apprécié la variation sur la taille des cases.

J'ai trouvé cette BD très poétique, toute en douceur et dans l'interprétation laissée au lecteur. j'en veux pour exemple le passage de le grotte où nos deux ados sont bloqués par la marée montante. Tout semble les éloigner sur cette espèce d'îles déserte, la grotte les rapproche, l'éclair du flash les illumine peut-être et ils retrouvent le chemin de la sortie, peut-être celui de la vérité.

Agréable lecture, un vrai plaisir pour les yeux.

On se laisse vite happer par cette histoire simple au goût iodé des vacances à la mer. Pas de prétentions, des choses simples entre deux jeunes adolescents qui se découvrent et se rencontrent eux-mêmes également. J'ai beaucoup aimé cette BD sans textes, mais très poétique. Des dessins qui font s'évader au bord de mer sous les pins !

Avec le retour des vacances et de l'été, la BD parfaite à déguster comme moi à l'ombre d'un parasol. Histoire de premier amour estival, très mutique, et poétique, sublimée par les lignes harmonieuses du dessin de Cécile Dupuis. Je recommande, l'album est vraiment agréable et bénéficie d'une mise en scène très fluide.

« L'ombre des pins » est une BD dont l'histoire est relativement simple.

Les deux ados sont touchants et vivent quelques instants de bonheur, une pause estivale durant leurs vacances qui les sort de leur vie familiale étouffante.

Peu de dialogues dans cette BD mais ce n'est pas important car les dessins parlent d'eux-mêmes. Ce qui prime ici c'est la contemplation, l'observation de la nature, la découverte d'autrui grâce à la photographie.

Une lecture rapide et agréable même si l'histoire est un peu courte et manque de profondeur. J'ai bien aimé mais je suis resté sur ma faim.

Une BD contemplative entre ombre et lumière, qui nous plonge dans l'atmosphère du sud de la France. Deux adolescents se cherchent et trouvent des prétextes pour se rencontrer à travers le prisme d'un concours photos. C'est joli, c'est épuré, et ça se raconte plutôt en images qu'en mots. le sens est suggéré, au lecteur de s'approprier l'oeuvre.

Ce roman graphique arrive à mettre en avant des émotions., des sentiments grâce aux images et à la mis en page très bien étudiée.
Une certaine vitesse s'en découle. La mise en place des personnages s'installe dans notre film mental et nous permet d'accrocher avec l'histoire.
C'est une découverte cette lecture car je n'ai pas pour habitude de lire de BD.