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Critique de Foufoubella
C'est la première fois que je me frottais à la plume de Marie-Bernadette Dupuy, auteure de saga à succès me semble-t-il, et ce ne fut pas une franche réussite.
En lisant la note de l'auteure (ou l'avant-propos, je ne me rappelle plus), il s'avère qu'elle souhaitait s'essayer à un autre genre littéraire et a donc écrit le cachot de Hautefaille, son premier polar/thriller.
Deux-trois mots sur l'histoire avant de donner mon ressenti.
Diane, ancienne flic reconvertie en journaliste, a décidé de prendre une année sabbatique afin d'écrire un premier livre. Elle décide d'abord de prendre le large de son Québec natal et de partir quelques semaines en Ecosse. Elle y fait rapidement la connaissance d'un couple de compatriotes en voyage de noces. Mais rapidement des meurtres atroces de jeunes femmes viennent entacher la belle carte postale.
Bon, ma note reflète mon avis principal, à savoir que je n'ai pas été conquise par ce roman. Mais il y a quand même quelques points positifs.
Déjà, véritable page turner, je n'ai pas vu le temps passer. Ce fut une véritable lecture de détente pour les vacances.
Ensuite, malgré les grosses ficelles, l'intrigue quelque peu alambiquée et la résolution finale qui a déjà été vue ou lue mille fois, l'auteure a su parsemer efficacement des indices, des révélations et des petits retournements pour balader son lecteur, ce que personnellement je réclame dans mes lectures du genre.
Voilà pour les points positifs. Et je suis désolée de dire que ce sont quand même les points négatifs qui l'emportent sur le reste.
D'abord, j'adore m'attacher aux personnages, j'aime les aimer ou les détester, j'aime lorsque j'arrive à imaginer leur visage, voire leur voix. J'aime quand ils ont de l'épaisseur. Et force est de constater ici qu'aucun personnage, et je dis bien aucun, ne m'a plu. Ils m'agaçaient, m'horripilaient, ils n'avaient aucune consistance, aucune réalité, leurs réactions m'ont à chaque fois rendue perplexe. Ils ont en prime un trait de caractère commun, soit qu'ils s'agacent très rapidement... Et j'ai trouvé leurs interactions peu crédibles voire grotesques parfois.
Ensuite, il y a un gros problème de rythme dans ce roman. de longs passages où il ne se passe pas grand chose puis, d'un coup, un truc qui ne sort de nulle part et une accélération, pour reperdre très vite en vitesse.
Mais ce qui m'a surtout fortement gênée, et je m'excuse d'emblée auprès des fans de l'auteure, est que j'ai trouvé que ce roman était très mal écrit. Je ne sais pas si c'est parce que je n'aime pas sa plume ou parce qu'elle ne maîtrisait pas encore les codes du polar avec ce roman, mais j'ai vraiment trouvé la narration très mal écrite. Vocabulaire peu varié, dialogues qui sonnent faux, erreurs dans le choix des mots...
En bref, une lecture mitigée, un roman qui tient plutôt la route au niveau de son intrigue malgré les maladresses, mais une lecture globalement décevante.
En lisant la note de l'auteure (ou l'avant-propos, je ne me rappelle plus), il s'avère qu'elle souhaitait s'essayer à un autre genre littéraire et a donc écrit le cachot de Hautefaille, son premier polar/thriller.
Deux-trois mots sur l'histoire avant de donner mon ressenti.
Diane, ancienne flic reconvertie en journaliste, a décidé de prendre une année sabbatique afin d'écrire un premier livre. Elle décide d'abord de prendre le large de son Québec natal et de partir quelques semaines en Ecosse. Elle y fait rapidement la connaissance d'un couple de compatriotes en voyage de noces. Mais rapidement des meurtres atroces de jeunes femmes viennent entacher la belle carte postale.
Bon, ma note reflète mon avis principal, à savoir que je n'ai pas été conquise par ce roman. Mais il y a quand même quelques points positifs.
Déjà, véritable page turner, je n'ai pas vu le temps passer. Ce fut une véritable lecture de détente pour les vacances.
Ensuite, malgré les grosses ficelles, l'intrigue quelque peu alambiquée et la résolution finale qui a déjà été vue ou lue mille fois, l'auteure a su parsemer efficacement des indices, des révélations et des petits retournements pour balader son lecteur, ce que personnellement je réclame dans mes lectures du genre.
Voilà pour les points positifs. Et je suis désolée de dire que ce sont quand même les points négatifs qui l'emportent sur le reste.
D'abord, j'adore m'attacher aux personnages, j'aime les aimer ou les détester, j'aime lorsque j'arrive à imaginer leur visage, voire leur voix. J'aime quand ils ont de l'épaisseur. Et force est de constater ici qu'aucun personnage, et je dis bien aucun, ne m'a plu. Ils m'agaçaient, m'horripilaient, ils n'avaient aucune consistance, aucune réalité, leurs réactions m'ont à chaque fois rendue perplexe. Ils ont en prime un trait de caractère commun, soit qu'ils s'agacent très rapidement... Et j'ai trouvé leurs interactions peu crédibles voire grotesques parfois.
Ensuite, il y a un gros problème de rythme dans ce roman. de longs passages où il ne se passe pas grand chose puis, d'un coup, un truc qui ne sort de nulle part et une accélération, pour reperdre très vite en vitesse.
Mais ce qui m'a surtout fortement gênée, et je m'excuse d'emblée auprès des fans de l'auteure, est que j'ai trouvé que ce roman était très mal écrit. Je ne sais pas si c'est parce que je n'aime pas sa plume ou parce qu'elle ne maîtrisait pas encore les codes du polar avec ce roman, mais j'ai vraiment trouvé la narration très mal écrite. Vocabulaire peu varié, dialogues qui sonnent faux, erreurs dans le choix des mots...
En bref, une lecture mitigée, un roman qui tient plutôt la route au niveau de son intrigue malgré les maladresses, mais une lecture globalement décevante.
