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Critique de jeunejane


Wolfgand Amadeus Mozart meurt à Salzburg en 1791, à l'âge de 35 ans. Il est veillé par son épouse Constanze Mozart. Ses deux garçons très jeunes sont dans la pièce, une garçonnet et un bébé.
Mozart est criblé de dettes et sera enterré dans une fosse commune.
Un certain Müller vient effectuer un masque de plâtre de l'artiste et promet d'en refaire au moins un dans son atelier pour sa veuve. Ce masque aura une certaine importance car l'épouse s'en servira pour passer la période de deuil. Elle lui parlera et trouvera un peu de force car elle l'aimait, son mari. Elle fera tout pour qu'il ne soit pas oublié et ce, même aux dépens de la tranquillité de ses enfants.
Immédiatement, le ton est donné, Constance parle à son fils aîné. C'est pourquoi nous suivrons un tutoiement pendant tout le livre.
Elle essaie de faire revivre le talent de son mari avec son jeune fils.
Elle est sauvée des dettes grâce à une riche noble Martha et grâce à son nouveau mari très attaché à son feu mari.
Aucun détail ne nous sera épargné. Isabelle Duquesnoy ne travaille pas la romance.
La scène où la veuve essaie de déterrer le crâne de son mari dans la fosse commune tout en racontant ses ébats avec son mari à son fils aîné épouvanté est un moment assez corsé.
L'auteure ne fait donc pas dans la dentelle. Ses futurs romans le prouveront.
Isabelle Duquesnoy a suivi des études d'histoire de l'art et de restauration. Elle s'est particulièrement intéressée pendant de nombreuses années au destin de Constanze Mozart. On peut donc lui faire confiance tout en constatant son style assez dur.
Elle insiste sur le fait que les musiciens comme Mozart, Beethoven et bien d'autres ne bénéficiaient pas de revenus réguliers et assurer son quotidien et une famille relevaient de la prouesse.
Je lis en début de livre que l'auteure a bénéficié d'une préface courte reconnaissant la valeur de son travail et ce, par la conservatrice en chef de la Fondation Internationale Mozarteum de Salzburg.
Une lecture très intense.
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