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Critique de zabeth55


Encore Augustin. Encore Esther. Encore leur rupture.
Augustin, le même que dans « Echapper » est contraint de vendre la maison familiale, celle qu'il avait promis aux enfants de ne jamais vendre.
Tout part en garde-meubles, sauf plein de photos, de dossiers, d'objets aimés qu'il entasse dans sa voiture, plus les deux vélos sur le toit.
Et Augustin, plus paumé que jamais, part sur les routes de France, au grè de ses pensées, de ses chagrins, de ses souvenirs. de la Bretagne à la Lorraine, à Bordeaux, , il se cherche, a du mal à se trouver. Mais il trouve sa mère, par les photos, celle qu'il appelait « l'idiote », et envisage d'écrire un livre sur elle, de la reconsidérer.

Lionel Duroy raconte Augustin, se raconte, et on ne s'en lasse pas. On se laisse entraîner dans ses errances, dans ses souffrances. Dans ses déplacements dictés par ses pensées. Décousues ses pensées, comme sa vie, comme lui.
C'est le prolongement de « Chagrin », et on se laisse prendre pareil
Et même sans être aussi accroc que Sarah dans le livre, ça donne envie de connaître de plus près Lionel Duroy, lui qui se livre si bien sans qu'on s'en fatigue.
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