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Critique de mrlpqv
Tout le roman tourne autour d'une grosse dispute ayant entrainé une rupture longue mais non définitive entre Paul et toute sa fratrie. C'est en effet suite à son besoin impérieux (ou capricieux...) de devenir écrivain que la rupture de 3 décennies s'explique. En effet, Paul ne trouve d'inspiration dans l'ensemble de ses romans que en piochant, décortiquant, réveillant le cauchemar d'une enfance malmenée par des parents navrants, irresponsables, fragiles. Ainsi, non content d'avoir tout déballé dans un premier roman qui fut une première déclaration de guerre entre lui et sa famille, il a continué en précisant les affres de son passé tout en faisant une corrélation (ou des raccourcis) avec ses échecs sentimentaux futurs… emportant ainsi, dans son journal pas intime, toutes les personnes ayant joué un rôle dans sa vie.
30 ans après, Paul invite tout ce monde chez lui, pour un déjeuner. Et ils sont tous là, défraichis mais avec la volonté de tourner la page pour écrire une nouvelle histoire entre eux...
Il me semble que le pardon familial se fait trop facilement, sans vraiment d'autre raison valable que celui du temps qui passe et qui, ici, estomperait toutes les colères, toutes les différences, toutes les hontes. Paul évoque par des flash les expériences traumatisantes que chacun de ses invités a pu vivre à cause de leurs parents. Une mère aristo déchue, un père fade nageant dans l'ambiguïté d'une double vie… j'ai eu l'impression de lire une esquisse, Paul décrit tout sans approfondir. Il a tellement de frères et soeurs, deux épouses, des enfants de familles recomposées que l'on vogue de l'un à l'autre, étourdis… dès que Paul darde son regard par hasard sur l'un d'entre eux, le manège de souvenirs fugaces s'enclenche.
30 ans après, Paul invite tout ce monde chez lui, pour un déjeuner. Et ils sont tous là, défraichis mais avec la volonté de tourner la page pour écrire une nouvelle histoire entre eux...
Il me semble que le pardon familial se fait trop facilement, sans vraiment d'autre raison valable que celui du temps qui passe et qui, ici, estomperait toutes les colères, toutes les différences, toutes les hontes. Paul évoque par des flash les expériences traumatisantes que chacun de ses invités a pu vivre à cause de leurs parents. Une mère aristo déchue, un père fade nageant dans l'ambiguïté d'une double vie… j'ai eu l'impression de lire une esquisse, Paul décrit tout sans approfondir. Il a tellement de frères et soeurs, deux épouses, des enfants de familles recomposées que l'on vogue de l'un à l'autre, étourdis… dès que Paul darde son regard par hasard sur l'un d'entre eux, le manège de souvenirs fugaces s'enclenche.
