Citations sur Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le bl.. (9)
Le chercheur doit aussi toucher le grand public. Autant être honnête tout de suite, les instances d’évaluation ne considèrent pas cette mission comme prioritaire. Elles préfèrent se pencher sur le nombre de publications et de contrats que vous avez obtenus, la vulgarisation n’e’tant pas valorisée. Selon le Larousse, la vulgarisation consiste à mettre à la portée du plus grand nombre des connaissances techniques et scientifiques. C’est une belle définition mais le mot lui-même sonne >. Les chercheurs ont parfois l’impression que rendre la science accessible la désacralise. Certains collègues m’ont reproché de trop simplifier les choses lors de conférences destinées au grand public ou d’émissions de télé. Pourtant, simplifier n’est pas mentir ou déformer la réalité. C’est rendre accessible l’information scientifique. Simplifier ne rend pas moins intelligent, au contraire. ..
Cela s'appelle la sérendipité, le fait de réaliser une découverte de façon complètement inattendue à la suite d'un concours de circonstances fortuit, très souvent dans le cadre d'une recherche concernant un tout autre sujet ! La science est une longue route pavée de sérendipités.
Bien sûr, nous avons nos brebis galeuses, comme partout, mais faut-il pour autant sacrifier l'ensemble du troupeau qui permet l'avancée collective ?
La nature, si tant est qu'on l'observe, est une source d'inspiration infinie. Les exemples sont nombreux. Afin de limiter le nuisances sonores, le TGV japonais s'est inspiré de la forme du bec du martin-pêcheur, oiseau aux couleurs chatoyantes qui plonge dans l'eau pour attraper des poissons.
Ne négligeons pas ces êtres étranges qui pourraient nous paraître insignifiants.
Selon le Larousse, la vulgarisation consiste à mettre à la portée du plus grand nombre des connaissances techniques et scientifiques. C'est une belle définition, mais le mot lui-même sonne "vulgaire".
Le blob ne constitue pas un pathogène, il n'est pas invasif, il n'embête personne. Il se tient paisible, mais n'a pas de réelle valeur économique.Il n'est pas bon à manger, sauf pour une tribu d'Amérique du Sud. Cependant, il se révèle vital pour le fonctionnement de nos écosystèmes. Ses particularités en font un être unique qui pourrait bien, un jour, sauver des vies !
Dans la recherche, comme ailleurs, celui qui parle le plus fort est généralement le plus écouté, même s'il se trompe.
En septembre 1944, Frédéric Joliot-Curie, prix Nobel de chimie en 1935, déclara que, si une bombe tombait sur le CNRS et le détruisait, "ce serait plus grave que si elle tombait sur un gouvernement", parce qu'"on retrouverait immédiatement des membres pour ce gouvernement, mais on ne retrouverait pas immédiatement les hommes capables de créer".