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Critique de soeurcierelitteraire
Violaine Dutrop est la fondatrice d'EgaliGone, une association lyonnaise qui encourage l'éducation non sexiste. Dans son deuxième livre, elle démontre à travers toute une série de récits le « pouvoir insidieux du genre » qui a donné son titre au livre.
Ce livre est une ligne du temps d'événements sexistes comme on en a tous•tes vécus, qui enferment les femmes et les hommes dans des rôles genrés. Ça commence dès l'enfance et l'éducation genrée. Ça continue jusque dans le monde du travail et une éventuelle parentalité. L'adresse à la deuxième personne du singulier engage la•le lecteur•ice qui se retrouve pleinement impliqué dans cette grande Histoire. « [Les expériences] sont parfois restituées davantage à travers les émotions créées que par l'exactitude totale des faits », écrit Violaine Dutrop.
Cependant, même si le livre n'est pas une recherche universitaire, les références sont nombreuses et pointues : Éliane Viennot, Fatima Ouassak, Elsa Dorlin, bell hooks, Victoire Tuaillon, Émilie Hache, Lucie Peytavin... Elles parsèment le livre comme autant de pistes à explorer et à conjuguer avec notre vécu, notre expérience du genre, ce qui nous dérange et dont on veut que ça change.
Les « digressions utiles » à la fin de l'ouvrage sont des ressources complémentaires sur les inégalités salariales. Contrairement à d'autres livres qui explorent ce thème, ce livre ne commet pas l'écueil de laisser pour compte les personnes aux professions marginalisées et prend en compte les dynamiques au sein des couples hétérosexuels.
C'est une colère « raisonnée » qui a poussé Violaine Dutrop a écrire, « cette émotion fabuleuse, puissante, qui peut initier le changement ». Ce dernier se dessine dans certaines des histoires racontées par l'autrice. La colère devant l'injustice pousse parfois à faire de très belles choses. Une démarche originale et accessible, un récit humble couplé à l'expérience du terrain qui mérite plus d'attention.
Ce livre est une ligne du temps d'événements sexistes comme on en a tous•tes vécus, qui enferment les femmes et les hommes dans des rôles genrés. Ça commence dès l'enfance et l'éducation genrée. Ça continue jusque dans le monde du travail et une éventuelle parentalité. L'adresse à la deuxième personne du singulier engage la•le lecteur•ice qui se retrouve pleinement impliqué dans cette grande Histoire. « [Les expériences] sont parfois restituées davantage à travers les émotions créées que par l'exactitude totale des faits », écrit Violaine Dutrop.
Cependant, même si le livre n'est pas une recherche universitaire, les références sont nombreuses et pointues : Éliane Viennot, Fatima Ouassak, Elsa Dorlin, bell hooks, Victoire Tuaillon, Émilie Hache, Lucie Peytavin... Elles parsèment le livre comme autant de pistes à explorer et à conjuguer avec notre vécu, notre expérience du genre, ce qui nous dérange et dont on veut que ça change.
Les « digressions utiles » à la fin de l'ouvrage sont des ressources complémentaires sur les inégalités salariales. Contrairement à d'autres livres qui explorent ce thème, ce livre ne commet pas l'écueil de laisser pour compte les personnes aux professions marginalisées et prend en compte les dynamiques au sein des couples hétérosexuels.
C'est une colère « raisonnée » qui a poussé Violaine Dutrop a écrire, « cette émotion fabuleuse, puissante, qui peut initier le changement ». Ce dernier se dessine dans certaines des histoires racontées par l'autrice. La colère devant l'injustice pousse parfois à faire de très belles choses. Une démarche originale et accessible, un récit humble couplé à l'expérience du terrain qui mérite plus d'attention.
