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Une française de 40 ans profite du tsunami pour changer d'identité. Elle trouve l'amour, mais son passé la rattrape.
J'ai trouvé ce roman un peu artificiel et binaire.
Cette jeune femme fragile a de nombreux amoureux...
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A l'instar de personnes qui ont "profité" du 11 septembre pour ne pas donner de nouvelles et se faire passer pour morts, l'héroïne de Lame de fond survit au tsunami mais découvre sur un cadavre un passeport et choisit d'endosser une nouvelle identité. Vu le chaos ambiant, ce n'est pas compliqué dans un premier temps. Romane Bréjeance devient Estelle Wrouters. Elle était française, elle devient belge, elle avait un mari et une fille, elle devient ... elle ne sait pas qui elle devient en fait et cela l'excite.

L'idée est sympa, à défaut d'être pleinement originale. Nous rêvons parfois de tout recommencer en faisant tabula rasa du passé. le tsunami donne cette occasion à Romane Bréjeance. Elle va alors s'interroger sur sa vie, son passé, ses rapports aux autres. Elle est libre... enfin elle le croit pendant un temps. Un temps assez court, finalement.

Mais ces réflexions philosophiques, qui pourraient être très enrichissantes et intéressantes, centrales.. cèdent vite la place à une sorte de roman à l'eau de rose. Elle embarque sur un cargo assez louche et se laisse faire comme si tout allait bien... Ne mentionnons même pas la fin... j'ai cru un instant que je lisais un ouvrage de la Collection Harlequin tellement la fin est pipeautée et assaisonnée de guimauve... Juste un truc... il m'a semblé que l'autrice avait du mal à trouver une fin, alors elle fait un saut de 10 ans tout à fait inopiné et peu crédible pour nous sortir les violons... Beuark...

Un détail... (un peu à la France Gall, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup...) m'a abondamment perturbé et a tourné en boucle pendant la lecture... Wrouters... cela ne peut pas être un nom de famille belge. Personne ne s'appelle Wrouters... Un peu comme si on avait Madame Duglanc... ou Duboid. Alors, OK, c'est franchement accessoire, mais cela a fini de m'achever. Je trouve que l'autrice ne développe pas correctement une idée plutôt accrocheuse.
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« D'où vient cette luminosité ? Quelle est cette chaleur ? Ma peau brûle. J'ai soif. J'ai mal. La douleur part du bras droit et gagne le cou. Son poison se diffuse à travers mes terminaisons nerveuses. Mon corps supplicié n'est qu'une plainte. »
Romane Bréjeance est mariée depuis 20 ans et parce quelle pensait avoir été une bonne épouse fondue dans l'univers de son mari en adoptant ses codes par commodité elle a fini par s'enliser dans son couple et ne comprend plus sa fille. Elle part à Bangkok pour son travail, une aubaine ! elle s'octroie un week-end au bord de la mer pour fuir son hôtel aseptisé et pour profiter des étendues de sable blanc. Mais brusquement l'océan se retire, la plage se vide comme une baignoire. L'eau est aspirée comme une force surnaturelle. Devant l'étendue du cataclysme elle s'en sort…Elle marche droit devant elle et remarque une femme morte sur la plage, son sac à dos est accroché à une branche, elle espère trouver de la nourriture et de l'eau. Ce sac appartient à cette fille qui lui ressemble un peu. Romane est rapatriée à son hôtel pour la France mais elle refuse. Pourquoi ?
Parce qu'elle veut être une autre, elle veut réinventer sa vie et pour ça elle se fait passer pour l'autre femme Estelle. Je ne vous en dirai pas plus sur son périple car c'est passionnant et il ne faut rien dévoiler. C'est une femme courageuse car scier la branche sur laquelle elle était bien assise pour vivre une autre vie je dois dire qu'elle a assuré et a assumé sa décision jusqu'au bout.
Le trajet qu'elle s'apprêtait à faire constituait une passerelle entre son existence naissante et la vraie histoire qu'elle allait vivre. Il en faut du cran.
Citations :
« Romane bréjeance était morte à elle-même. Je la laissais sur le bas-côté telle une vieille peau de serpent après la mue. Sous les écailles neuves d'Estelle Wrouters, je m'ouvrais à cet écho intérieur jusqu'alors ignoré. »

Lien : https://leschroniquesdecoco2..
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Dès le début, Romane constate que sa vie est une échec. Survivre à un tsunami remet tout en question. Une seconde chance d'être celle qu'elle souhaite, ou tout du moins trouver celle qu'elle voudrait être, lui est offerte qu'elle n'hésite pas à saisir. Lame de fond met en avant la quête d'identité de Romane, un voyage qui ne sera pas de tout repos puisqu'elle se retrouve seule et sans moyen financier pour survivre. Elle va faire des rencontres et...
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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Je n'avais jamais entendu un mot de ce livre avant que sa couverture m'attire comme un papillon attiré par une lumière. Puis il y a eu le résumé et un mot a retenu mon attention : tsunami.
Au moment de la catastrophe, je me souviens avoir dit à mon père : « Si je devais changer d'identité, je le ferais maintenant. C'est le moment idéal. » Je sais que c'est une pensée bizarre mais je suis très cynique dans ce cas.

Romane est en voyage d'affaire à Bangkok lorsqu'elle s'octroie quelques jours pour se reposer sur une plage paradisiaque. Ce sont les fêtes de Noël et pourtant elle les passe loin de son mari et de sa fille. Sans regret… Même plutôt soulagée de ne pas faire semblant que tout va bien, qu'elle aime son mari et que son adolescente de fille ne la deteste pas. Alors quand elle est malmenée par cette immense vague qui a ravagé plusieurs pays et a tué des milliers de personnes, elle prend sa chance. Obsolète depuis plusieurs années, n'existant que par son travail, elle voit dans le cadavre d'une femme qui lui ressemble une chance de renaître, de s'inventer une nouvelle vie mais surtout d'apprendre à se connaître véritablement.

Le tsunami a été un événement traumatique qui a réveillé chez Romane une personnalité aux motivations particulières dont elle ignorait jusqu'alors l'existence. Cette vague la détruite et lavée de son passé. Romane devient donc Estelle Wrouters, célibataire et sans enfant. Elle n'a donc plus qu'une seule envie, découvrir réellement qui elle est, même si pour cela le mensonge est la seule possibilité.

Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre en commençant ce roman. Je pensais peut être naïvement que l'unique action dramatique se jouerait sur cette plage près de Phuket, que Cécilia Dutter chercherait à tout prix à marquer les esprits avec une histoire à faire pleurer à l'image du film « The impossible ».

Mais nous sommes loin de tout ça!
D'ailleurs, j'ai beaucoup de difficultés à écrire cette chronique car même après plusieurs jours, je n'arrive pas complètement à déterminer ce que je ressens.

Le roman est certes très court mais j'ai passé un excellent moment. J'ai appris à aimer le personnage de Romane alors que les choix qu'elle fait l'expose à l'antipathie du lecteur. Cependant, qui ne serait pas traumatisé par un tel événement? Qui ne rechercherait pas après ça, un sens à sa vie qui en paraissait dénué jusqu'ici? Romane s'est laissée bercer par son quotidien sans surprise en France alors après l'électrochoc qu'elle vit, comme en état de panique, elle va courir après sa vie idéale.

Seulement ses choix ne sont pas sans conséquence. Et lorsque sa fille qu'elle a abandonné refait surface. L'univers d'Estelle s'effondre pour entrer en collision avec celui de Romane.

L'histoire de Cécilia Dutter m'a captivé du début à la fin. Je ne savais pas à quoi m'attendre et la surprise a été au rendez-vous. Mon seul regret est de rester littéralement sur ma « faim » car la fin ouverte laisse le champ des possibilités, des motivations totalement ouvertes. Il y a donc pour moi un goût de trop peu.
J'aurais aimé que les émotions soient également plus présentes et me fassent vriller les tripes.
Lien : https://darcybooks.wordpress..
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Est-il possible de survivre à un tsunami sans traumatisme ? Difficile à croire mais c'est pourtant le cas de Romane qui se focalise sur son changement d'identité comme si elle pas vécu ce drame. J'ai trouvé cela peu crédible, et je n'ai pas compris tout ce qu'elle laissait derrière elle. Heureusement, ce livre nous offre un voyage exotique et des rebondissements qui ont su me surprendre. Une lecture toutefois mitigée dans l'ensemble.
Lien : https://myprettybooks.wordpr..
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j'ai beaucoup apprécié le style de ce roman et me suis laissée convaincre par les motivations intérieures du personnage principal. Les derniers chapitres sont emportants...
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Sur le thème de rédemption et du renoncement, voilà un livre dont le thème fera écho au film Au-delà, réalisé par Clint Eastwood en 2011, qui questionne les expériences de mort imminente, à travers trois personnages, dont Marie, une française qui réchappa au tsunami. Cécilia Dutter y explore la féminité, la maternité qui ne va pas de soi, le couple et l'incessante valse d'exigences auxquelles les femmes doivent faire face dans une gymnastique qui si elle ne pouvait s'avérer dangereuse, en resterait gracieuse.
Lien : HTTP://lire-ecouter-voir.com
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Romane, bonne épouse et mère d'une jeune fille avec qui la relation est complexe, part à Bangkok pour le travail et décide de s'octroyer quelques jours de répit sur les plages de sable blanc.
Alors qu'elle se repose, la mer se retire brusquement… le tsunami arrive. Ici, l'autrice, se base sur un fait réel pour raconter la fuite de cette femme, perdue dans son quotidien d'épouse, de mère & de girl boss.

Par chance, elle s'en sortira vivante. Romane va le voir comme une seconde chance que la vie lui offre. En cherchant les secours, elle trouve un sac à dos abandonné. À l'intérieur, un peu d'eau, mais également une carte d'identité. La femme lui ressemble étrangement, c'est là qu'une idée va lui traverser l'esprit. Enfin arrivée dans un hôtel, on lui demande si elle souhaite être rapatriée en France, mais elle refuse. C'est ainsi, qu'elle va réinventer sa vie, sous le prénom d'Estelle. Va s'en suivre un périple passionnant, des rencontres. le voyage de sa vie, une renaissance en tant que femme.
Ici, l'autrice se questionne sur nos choix de vies, le travail, la famille, la maternité, la relation de couple et la quête de soi-même.

La plume de Cécilia Dutter est forte, percutante et nous entraîne dans ce road trip aussi puissant qu'un tsunami. On se questionne, on se demande si on aurait pu faire la même chose : abandonner sa famille pour se (re)trouver. Ce roman m'a captivé, mais j'avoue que la fin me semble peu crédible, une trop grosse happy end...
Je vous conseille de découvrir « Lame de fond » qui risque de vous submerger.
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Romane est une femme qui a tout pour être heureuse : un mari, une fille, un travail de rêve, les finances vont bien mais il lui manque quelque chose. Elle n'est pas « vivante ». Elle vit sa vie comme une automate et elle souffre de la situation dans laquelle elle se trouve. En prenant l'identité d'Estelle, une chance s'offre à elle. Romane peut repartir de zéro. Mais cette chance à un prix : celui d'abandonner mari et fille. C'est cela qui m'a un peu dérangé... le fait qu'elle abandonne son propre sang. Je comprends qu'elle souffre, qu'elle veut aller de l'avant et « vivre » enfin la vie dont elle rêve. Mais son acte est égoïste, elle laisse sa fille sans mère... Certes leur lien est cassé par leur vie quotidienne mais je trouve que c'est un geste fort d'abandonner sa fille, sans rien dire et partir du jour au lendemain.

Je conçois ce que Romane ressent, ça ne doit pas être facile. Puis nous voyons bien que l'acte de laisser sa fille n'est pas facile. Elle n'oublie pas Elsa durant tout son périple. Durant notre lecture, nous suivons le quotidien de Romane dans sa nouvelle vie. Elle vivra des moments forts et connaîtra certaines difficultés.

C'est un roman qui se lit rapidement, le quotidien de Romane se lit avec aisance et facilité. Je ne peux pas dire que je me sois attachée à elle, mais au fil des pages, j'ai compris un peu plus son personnage et ce qu'elle ressentait. Les derniers chapitres sont ceux qui m'ont le plus plu, notamment le dénouement de l'histoire.

En conclusion, j'ai apprécié ma lecture malgré l'acte de Romane. le roman montre ce qui peut rendre heureux : il faut arrêter de s'inquiéter sans cesse de l'avenir, de rester dans le passé et vivre au présent pour être dans le bonheur. Cependant il m'a manqué un petit quelque chose pour accrocher totalement à l'histoire : peut-être de l'émotion, un peu plus de profondeur dans les sentiments. le roman est court, je pense que certains éléments auraient pu être plus développés.
Lien : http://croqueuse-livres.weeb..
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