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Critique de Crossroads


Bussi et ses nymphéas noirs m'avaient subjugué.
Difficile d'imaginer son pendant à bulles parvenir à se hisser au même niveau de satisfaction client, et pourtant...

Giverny est devenu indissociable de Claude Monet.
C'est dans ce petit village pittoresque qu'allait se jouer une pièce en trois actes.
Une dramaturgie initiée par l'assassinat de Jérôme Morval, notable influent du coin et de ses environs. Une fois la thèse du suicide préalablement écartée, faut dire que le gars buvait la tasse, le crâne défoncé, une plaie en plein coeur, c'est à l'inspecteur Laurenç qu'il échut d'apaiser le malaise ambiant.

Autant le dire tout de go, on évolue en terrain conquis.
Le scénario initialement diabolique colle à son modèle comme une moule à son rocher, et là, j'ai comme un doute de la taille d'un bouchot sur la métaphore.
Mais là où je m'ébaubis sans faillir, c'est en découvrant la grâce éthérée des pastels gras de Didier Cassegrain passé maître dans l'art de la mise en boîte. Mais attention, classieux l'écrin. de ceux qui vous hypnotisent la rétine, vous caressent l'iris, plus-value éclatante de ce polar rural sur fond de billard à trois bandes.

Dire que ces Nymphéas Noirs est un réussite relève de l'euphémisme.
Il s'avère parfait en tout point et vous laissera sur le cul une fois la dernière planche dévorée.


Réussite sur tous les tableaux.
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