– Tu veux que j’aille lui casser la figure ?
Je risque un œil par-dessus le bord du mouchoir. Il a l’air mortellement sérieux. Et dangereux. Le tissu se froisse sous mes doigts.
Je ne le connais pas, après tout. Qui me dit que je n’ai pas affaire à un gangster ? Et je suis seule avec lui…
Je resserre la couverture autour de mes épaules et je me tasse contre la vitre. Orion secoue la tête. Son visage se détend en un franc sourire tandis que je me traite mentalement de paranoïaque.