AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 56 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Sida mon amour. Toi au moins, tu me resteras fidèle jusqu'à la Mort.(...) Sida mon amour, je t'aime. Je t'adore autant que je t'abhorre. Je t'aime parce que tu es mien, à nul autre pareil. Je t'aime parce que tu t'occupes méticuleusement de moi, sans relâche. Je t'aime parce que nous mourrons ensemble. Et enfin, je t'aime surtout parce que, grâce à toi, ma vie écourtée devient chaque jour plus extraordinaire. Avant, je ne pleurais pas d'émotion en regardant la beauté du ciel; je ne le voyais même pas. Grâce à toi, ma vie ne s'étirera pas mollement jusqu'à une vieillesse indifférente et blasée."
Et voilà, le ton est donné. "Cargo Vie", c'est le journal intime de l'auteur, pendant les quelques mois de son dernier grand voyage, avant celui de la Mort. Il mourra moins d'un an après.
Ce sont des réflexions intimes et disparates, mais qui tournent toutes autour de la mort, de la maladie, de la beauté du monde et de son amour perdu, un certain "E".
L'état d'esprit de Pascal de Duve est positif et lucide. Il donne des détails sur la progression de sa maladie, mais ne s'y appesantit pas. Comme c'est un professeur de philosophie, il a appris à apprivoiser toutes ces grandes Idées, qui restent des idées vagues pour ceux qui n'y sont pas (encore) confrontés. Il en fait des amies intimes. Il vit avec elles.
Mais ce que j'aime surtout chez lui, c'est qu'il ne s'effondre pas. Au contraire, il tend tout son être vers ce qui est plus grand, plus beau.
C'est un être humain à part entière, qui a aimé et a été abandonné, qui s'est extirpé du désespoir par sa seule volonté. Et il a voulu vivre ses derniers instants pleinement. C'est comme ça que j'aimerais aussi les vivre...
Commenter  J’apprécie          290
Ce journal de bord d'un jeune homme à bord d'un cargo est époustouflant, sous forme d'un journal il va raconter ses 26 jours à bord, il sera confronté au jugement des autres, il sera victime d'agressions, tout cela car il a le sida. Ce récit bouleversant d'un homme qui se sait condamné accorde une importance toute particulière à la vie. La poésie est présente grâce à la plume de l'auteur, sans exceller il y a clairement beaucoup de bons mots pour décrire le mal qu'il subit. Traumatisé mais pas traumatisant, ce document permettra à chacun de mieux comprendre ce que traverse une personne atteinte du Sida, se savoir condamner et toujours vouloir continuer de vivre, de s'amuser, d'aimer tout comme elle devra vivre sa peine au quotidien.
Commenter  J’apprécie          30
L'auteur, se sachant condamné (il est porteur du VIH) , embarque sur un cargo pour y vivre l'expérience du détachement, et de l'introspection. Il tient son journal, ramasse ses idées et livrent ses expériences passées et présentes.
Un livre poignant. Difficile d'affronter la mort-mais aussi la vie - sur ce cargo vie, une dernière fois. Pascal y parvient, son livre est la preuve d'une vie et d'une maladie fulgurantes.

Commenter  J’apprécie          20
Pascal de Duve raconte deux mois de voyage en mer à bord d'un cargo où il évoque avec beaucoup de sensibilité sa maladie. Poignant.
Commenter  J’apprécie          10
Autobiographie. Pascal de Duve se sait atteint pas le sida. Il fait alors l'aller-retour en cargo du Havre vers les Antilles. Son journal de bord nous fait réfléchir. Un court roman très émouvant.
Commenter  J’apprécie          10
Voilà un livre très fort. L'auteur arrive bien à nous faire ressentir ces émotions.
On lutte avec lui contre sa situation, et on voit bien l'évolution de la pensée de l'auteur durant cette traversée transatlantique.
A lire absolument
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (139) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1721 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}