Il est parfaitement équitable de comparer le manuel d'antisémitisme hitlérien au 'Marteau des sorcières'.
Ces deux ouvrages appartiennent à l'hallucinante possibilité humaine de déchaîner un massacre à partir d'un raisonnement digne d'un aliéné.
Si cette "marque de Satan" est absente, on jette la victime à la rivière, pour voir si elle surnage - preuve de magie - ou s'enfonce, preuve d'innocence. Aucun document ne nous a informés de la suite : sauve-t-on alors l'"innocente"?
Mais l'allergie à l'Autre est toujours là, sous cette forme sexuelle ou raciste qui fit le malheur d'un monde dit civilisé.