Elle allume la lumière et referme la porte. La pièce est remplie de poupées, bien alignées sur d’immenses étagères. Des poupées de cire grandeur nature, aux sourires figés sur des bouches roses et parfaites. Leurs yeux sont vides, sans âme. D’un coup, toute la pièce se met à tourner, je ne contrôle plus mes tremblements. L’une d’elles ressemble tellement à Gaby.
– Seigneur ! …
– N’aie pas peur. Les poupées vivent éternellement, la mort n’a pas de prise sur elles. Tu seras magnifique pour l’éternité.