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Critique de traversay


Echenoz tel qu'en lui-même, c'est à dire inimitable. Avec 7 nouvelles, déjà parues pour la plupart et modifiées ou non par l'auteur. Caprice de la reine ressemble à un échantillon de l'art de miniaturiste d'Echenoz, un apéritif comparé à ses romans, certes toujours brefs mais dont les développements évitent un peu de frustration que l'on peut ressentir ici. Pour notre plus grand bonheur, tout est en place, l'ironie discrète, la précision des détails, le recul narquois de l'écrivain, le banal érigé au rang d'héroïque. Chaque lecteur aura une préférence pour tel ou tel récit selon sa sensibilité. Celui sur Babylone, à travers la "critique" de la vision donnée par Hérodote est réjouissant et érudit. Mais c'est dans son ouverture, avec le portrait du gland homme (non ce n'est pas une coquille) qu'était l'amiral Nelson, et dans sa dernière nouvelle au climat presque fantastique -ou comment un périple vers le Bourget devient une aventure humaine- que l'auteur nous enchante. Vite lu et savouré, ce livre parenthèse permet d'attendre le prochain avec sérénité. Comment pourrait-on être infidèle à Echenoz ?
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