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Critique de pixton


pixton
30 septembre 2014
Extrait de la chronique :

« Celui qui se fait bête se débarrasse de la douleur d'être homme », avait écrit Hunter S. Thomson. Claude Ecken nous enlève, nous séquestre dans une maison de l'horreur, nous enchaîne sur une chaise inconfortable et nous oblige à devenir les témoins de cette métamorphose insoutenable. Des êtres humains, déjà fragiles, brisés depuis l'enfance, germes de monstres, qui deviennent pire que des bêtes, au-delà de l'animalité, hérauts de la barbarie, de la cruauté, de la folie, de l'inconcevable.

Ne lisez surtout pas ce livre si vous avez une quelconque foi en l'espèce humaine, si vous pensez que les monstres n'existent pas ou ne sont que des créatures fantastiques et irréelles. Ne le lisez pas si vous cherchez la protection rassurante et le réconfort d'explications pseudo-scientifiques, un charabia psycho-technique qui agirait comme un talisman contre le mal. Il n'y a aucune barrière. Ecken nous décrit la barbarie telle qu'elle est : inexplicable, sans point d'appel. Elle est l'inscription buggée qui parasite notre code génétique, notre condition d'humains maudits.

Au final, nous sommes tous enfermés les uns à côté des autres, dans ce vaste enfer qu'est notre société, notre prétendue civilisation. Comment la fin pourrait-elle être heureuse ? Aurez-vous assez de courage et de folie pour vous y confronter ?
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