A la fin de la guerre de 1945 , 2 frères et 2 soeurs qui ont plus ou moins eu rapports avec les Allemands s enferment dans une maison isolée pour ne plus en sortir...
La descente aux enfers commence....un engrenage infernal....
Disputes violentes , coups , bagarre , viols , cannibalisme , enfantements monstrueux.......
Il avait toujours fui les gens qui tentaient de le prendre en main, de le forcer à assumer ses responsabilités d'homme. Qu'on l'obligeât à se cloîtrer ne pouvait que satisfaire ses aspirations au calme et à la quiétude. Qu'importaient les mauvaises humeurs de son frère, du moment qu'il était certain de demeurer à l'écart du monde et de ses vicissitudes ! Le héros de Kafka aurait dû comprendre que l'isolement dans lequel on le tenait suite à sa transformation signifiait sa mise en liberté. Mise à pied, mise en liberté, il n'y avait pas de différence quant au résultat. Détaché des obligations, il connaissait la paix de l'esprit.
« Même à coucher avec les Allemands, puisqu'ils étaient les plus forts. Il n'y avait qu'eux qui mangeaient bien, tu comprends ? Il n'y avait que chez eux qu'on s'amusait… C'était facile… Suffisait de se laisser griser par le champagne, de se laisser caresser par un beau militaire. J'aurais pu en épouser un, devenir une grande dame… Pourquoi choisir de rester dans la misère quand il existe une chance ? Qu'est-ce que j'en ai faire, de la France ? Qu'est-ce qu'elle me réservait comme avenir ? Elle m'aurait remercié comment, si j'avais attendu, pour écarter les cuisses, qu'un cul-terreux revienne de son héroïque combat ? »
Il suffit de voir vos crânes pour comprendre. Tout le monde sait que les femmes qui ont le crâne rasé sont celles qui ont couché avec les boches. Tout le monde sait, même dans les fermes les plus reculées, alors tu protestes pas !