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Critique de polarjazz


Umberto Eco nous conte une quête, celle du royaume du Prêtre Jean par Baudolino, un être dont l'esprit inventif mythifie son épopée.
En 1204, Baudolino se trouve à Constantinople lors du siège contre les barbares et sauve la vie du seigneur Nicétas, un écrivain d'histoires. A l'abri dans une tourelle, Baudolino raconte sa vie épique, de sa naissance dans les landes de la Franscheta Marincana, de son adoption par l'empereur Frederic, son apprentissage auprès de l'évêque Otton (c'est auprès de lui qu'il entend parler pour la première fois du royaume du Prêtre Jean), qui se poursuit, seul à Paris, malade d'amour pour Béatrix, la jeune épouse de l'empereur. Il y rencontre ses partenaires de quête, Abdul, un Maure, Boron, un clerc, le Poète, son colocataire à Paris, Rabbi Solomon et Kyot, natif de Champagne, l'âme enflammée d'histoires de chevalerie.
De retour auprès de son père adoptif l'empereur Frederic, belliqueux et guerrier, il l'accompagne lors d'une campagne vers son pays natal. Il y retrouve ses parents vieillis et mourant. Guerres et champs de bataille se succèdent pour le pouvoir spirituel et temporel. Entre échec des croisades vers Jérusalem et mort de l'Empereur Frederic, Baudolino entame sa propre quête vers le royaume du Prêtre Jean accompagné de onze compagnons. Ils se font passer pour les rois mages rentrant au royaume.
Voici grosso modo, l'histoire de Baudolino, dont la vie s'est confondue entre ce qu'il voyait et ce qu'il désirait voir à une époque où les mystères étaient légion, comme la Terre qui est en forme de tabernacle. C'est un siècle où le pouvoir spirituel cherche à dominer la vie de l'homme et pour y parvenir quoi de mieux que l'invention de reliques.
J'ai passé un bon moment même si le début du roman m'a décontenancée. J'ai beaucoup aussi. L'érudition d'Umberto Eco est toujours une plaisante découverte.
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