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Le Nom de la Rose' d'
Umberto Eco est un chef d'oeuvre dans son genre. Rares sont les polars « dissimulés » dans un contexte historique fort et dans un cadre théologique, métaphysique et philosophie marqué.
Finement tissée, la toile de l'enquête autour du mystère de la bibliothèque de l'abbaye est très originale et conserve son suspense jusque dans les derniers chapitres. La relation entre Guillaume de Baskerville, moine franciscain avisé, sage et plein de malice (superbement incarné au cinéma par Sean Connery par ailleurs !) ; avec son jeune novice Adso est forte et donne du corps au roman.
Pourtant, ‘
Le Nom de la Rose' n'est évidement pas qu'une simple enquête quasi « policière ». C'est surtout une immersion au coeur de l'Inquisition en plein Moyen-Age, où opposition entre franciscains et bénédictins, débats sur le rire et réflexions sur les signes et mots font de l'ouvrage une plaidoirie philosophique pour la liberté dont je reconnais mettre parfois un peu perdu dans la longueur des discussions souvent théologiques.
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