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Critique de babel95


J'ai reçu l'ouvrage La déclaration universelle des droits de l'homme illustrée, dans le cadre d'une Masse Critique, je remercie chaleureusement Babelio ainsi que la Directrice Générale des Editions du Chêne, Fabienne Kriegel.

La Déclaration universelle des droits de l'homme illustrée n'est pas un livre comme les autres - qu'on repose une fois lu, que l'on range sur une étagère. Bien que d'une taille modeste, il impose le respect, il nous force à réfléchir…. En effet, chaque article est en lui-même une invitation à la réflexion, et les illustrations mettent en valeur le texte, ouvrent une perspective….
J'ai beaucoup aimé la mise en page de la déclaration universelle des droits de l'homme illustrée, l'introduction « Rien à déclarer ? SI ! les droits de l'homme ! sur un fond composé de plusieurs visages, ainsi que de la balance, symbole de justice.
Mais ouvrons plutôt le petit livre….
Aux articles imprimés sur les pages de gauche répondent les illustrations, sur la droite.
Il est difficile de résumer ces illustrations, tant elles sont réussies, variées, originales…
L'une d'entre elle me touche plus particulièrement : Camille André a dépeint un enfant à naître, dans le ventre de la terre, sa mère, qui serre tout contre lui une petite grenade. Deux mains enserrent la terre….. Quelle vision de L'article 3 qui stipule « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne »…. de quelle vie parle-t-on, de quelle liberté, de quelle sûreté ?

Chaque article est important, chaque article nous touche.

A la biographie des artistes succède une rubrique intitulée » pour aller plus loin », qui regroupe des articles de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, mais aussi des réflexions de philosophes et d'écrivains. Nous connaissons tous « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune »… mais que penser de cette phrase de Spinoza, écrite en 1670 « Personne ne peut transférer à autrui son droit naturel, c'est à-dire sa faculté de raisonner librement et de juger librement de toutes choses ; et personne ne peut y être contraint. C'est pourquoi l'on considère qu'un Etat est violent quand il s'en prend aux âmes.» ?

Depuis que j'ai reçu la Déclaration universelle des droits de l'homme illustrée…. J'ai relu plusieurs fois les articles, j'ai admiré les illustrations, j'ai réfléchi aux textes proposés, je me suis dit qu'il serait bon d'aller reprendre les textes de la bibliographie, d'entendre ce que les voix de Diderot, Condorcet mais aussi, plus proche de nous, celle d'Elisabeth Badinter ont à nous dire…

Dans ma librairie de quartier, je me suis procuré plusieurs petits ouvrages et je les ai offerts pour les Fêtes…. Chacun d'entre eux a été accueilli avec chaleur et intérêt… Nul doute que les lectures qu'ils proposent porteront leurs fruits.
Quant à moi, je m'interroge ce soir sur l'Article Premier, « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité". L'illustration de Christophe Lautrette est saisissante : je vous conseille de la retrouver et de réfléchir sur l'esprit de fraternité qui l'anime.
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