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Citations sur La danse de Pilar (6)

Certains pensent que la femme de leur vie serait une jeune et jolie pieuse potelée, élevée chez les bonnes soeurs, portant des robes en dentelle, des dessous en coton, fleurant l'eau de Cologne et qui, s'ils la rencontrent, saura tenir leur maison propre, remplacer les boutons de chemise d'un brave époux, élever avec le sentiment de remplir sa mission sur terre, les nombreux enfants dont elle aura fièrement porté les grossesses. D'autres espèrent que c'est une histoire de karma, une chance à saisir au moment où elle passe si l'on ouvre bien les yeux. Sauf que parfois, pour rencontrer la femme de sa vie, il faut enjamber ses abîmes à elle, se prendre les pieds dans son passé, se heurter dans la cavalcade de railleries, quolibets, ont-dit, lazzis, images d'hommes, rêves hantés.
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Ici la loi des hommes est dure certes, mais il reste l'amour. L'amour que les faibles et les lâches ne connaîtront jamais et ne sauront pas qu'il est le lieu où les femmes brisent les barreaux de toutes les prisons du monde et qu'avec cet amour, elles savent, l'espoir dans le coeur, telle une flamme qu'elles entretiennent, attendre le retour de l'être cher.
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Relativiser est le refuge des personnes habituées à encaisser des coups. On regarde les choses sous un autre angle. On se dit que ce n'est pas forcément tout mal. Avec la petite maison, et l'enfant, et le mari, on se fabrique son bonheur. On le tient et on refuse de le lâcher. On se souvient qu'on a blessé l'autre alors on accepte ses coups à son tour, sans le juger. Dans les plus grandes trahisons, on voit d'anodins faux pas, de puérils égarements. Et on se dit que puisqu'on revient toujours à la maison, c'est déjà çà. Et c'est suffisant. Suffisant pour aimer encore. Suffisant pour croire encore, réparer les déchirures, recoller les bouts de verre, refuser que tout ce qu'on a construit nous glisse encore les doigts. On refuse de tout lâcher. Alors, pour une autre fois, on avale sa fierté, on regarde le bon côté des choses. On pardonne. p113
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En ces temps-là, tu détestais déjà ton corps, t'attelais à construire ton bonheur à bouts de points de suture. Preneuse de tous les bons plans, abonnée aux rafistolages. Idées saugrenues. Ficelles tendues pour réparer les couacs de ton existence capricieuse.
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-Oui, je prie. Pas tout le temps mais je prie quand même.
-Et quand tu pries, que dis-tu?
-Je prie pour que Dieu soit une femme.

Je suis un criminel, pasteur Mayombo. Tu m'as toujours dit que Dieu aimait tout le monde, les bons et les méchants. Je pense qu'i faut être une femme pour aimer les mauvais garçons et leur pardonner leurs égarements.
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Tu te grattes les tempes au niveau où les mailles de ton bonnet de nuit ont dessiné des arabesques. En ôtant ton fichu, en t'en servant pour t'essuyer le visage, tu as l'impression d'entendre le rire sarcastique d'un homme prendre le dessus sur l'agitation de tes pensées. Tu ne sais plus distinguer entre ce que tu vois et ce que tu entends. Tout te mêle. Tout te malmène.
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